mercredi 4 juin 2014

Mariage arrangé avec l'Azebaïdjan


La ville de Cognac est désormais jumelée avec la ville de Tovuz en Azerbaïdjan... Quelques jours auparavant nous apprenions que à nouveau des militants pacifiques Azéri avait été arrêté et condamné administrativement à 15 à 30 jours de prison, l'un d'entre eux ayant été torturé... C'était aussi en Azerbaïdjan.

photo : cercamon, cc-by-sa
Ce jumelage plus économique que culturel ou politique n'est donc pas sans poser des questions, en effet l'Azerbaïdjan est plus que questionnable au sujet des droits de l'homme.

De l'aveu même de Michel Gourinchas, ce mariage aurait deux vocations : tout d'abord, favoriser la reconnaissance de l'appellation Cognac par ce pays, qui jusqu'alors utilisait la dénomination Cognac pour une production locale de Brandy ; ensuite, pour permettre à ce jeune et riche pays d'investir potentiellement à Cognac dans le but d'aider le financement de certains investissements patrimoniaux... le tout justifié par le fait que ce jeune pays a besoin de reconnaissance !

La vocation initiale des jumelages n'est-elle pas culturelle et de rapprocher les peuples ? 
Les arguments avancés ici sont strictement économiques et financiers... Rappelons que, sur le site internet de la ville de Cognac, le jumelage est définit comme... "un acte politique fort" (sic).

Nous ne saurons que nous opposer a ce jumelage de raison et rappeler nos convictions déjà exposées en novembre 2012 à l'occasion de la visite de l'ambassadeur reçu à l'époque en grande pompe par la mairie.

Constatant :
  • que le régime démocratique de l’Azerbaïdjan mérite un examen critique,
  • que le Haut Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU se dit lui même préoccupé par la situation politique de ce pays,
Les militants du Parti de Gauche, à l’occasion du jumelage de Cognac avec Tozul, tiennent à rappeler que :
  • la philosophie première qui les anime est la tolérance et l’ouverture culturelle qui permettent de rapprocher les peuples au delà de leurs régimes politiques.
  • dans cet esprit, ils invitent les citoyens du Cognaçais à saluer le peuple d’Azerbaïdjan.
  • ils les invitent aussi à rester attentifs aux progrès de la démocratie et des droits de l’homme en Azerbaïdjan
  • comme à rester exigeants et vigilants à leur strict respect en France où, malheureusement, il est inquiétant de constater que de plus en plus d’entorses aux principes républicains sont faites sans susciter beaucoup d’indignation.
  • c’est aussi pour faire passer ce message que le Parti de Gauche de Cognac condamne ce jumelage à visée économique qui oubli l'essentiel

dimanche 1 juin 2014

Menaces sur l'école maternelle Jean de la Fontaine.


L’école maternelle Jean de la Fontaine menacée de fermeture par la Mairie de Cognac !
C’est la nouvelle de l’année en ces temps de disette budgétaire.

Le Comité local du Parti de Gauche ne saurait accepter cette gestion uniquement comptable de notre petite enfance. Il soutient les parents et les enseignants qui s’opposent à une telle mesure rétrograde.
Depuis des décennies, la population de Cognac baisse et vieillit. Nos écoles sont évidemment touchées par ce phénomène, sans que cela ait provoqué quoi que ce soit au niveau municipal pour endiguer cette tendance.
Quand la Mairie (de Droite comme de Gauche) a-t-elle pris à bras le corps la crise de l’emploi ?
Qu’ont fait les élus depuis le temps que les classes ferment en raison de la baisse démographique ?

Aujourd’hui, subitement, la municipalité prendrait conscience de la situation, allant jusqu’à déclarer que 200 places sont vacantes en maternelle, et décide de faire des économies en continuant de ne rien faire pour l’Ecole Publique.

La norme des 30 élèves par classe en maternelle est déjà très lourde.
Localement la baisse des effectifs devrait permettre de soulager les conditions d’accueil des élèves et les conditions de travail des enseignants. Cette opportunité devrait être saisie par une municipalité qui se dit de Gauche.
La baisse des effectifs permet aussi d’accueillir les petits de moins de 3 ans. Rien n’est fait dans ce sens.

Une gestion « à la petite semaine » a préparé cette décision en orientant, depuis plus d'un mois, les parents qui voulaient inscrire leurs enfants à Jean de la Fontaine dans d’autres écoles. Dans ce cas on parle de bonne gestion des deniers publics, quant à côté, on ne compte pas pour entreprendre des réalisations aussi coûteuses qu’inutiles.

Nous, Parti de Gauche, disons NON à cette politique désastreuse et nous sommes aux côtés de ceux qui défendent le Service Public d’Education.

La Mairie doit revenir sur ce mauvais projet et revoir avec tous les intéressés les conditions d’accueil des enfants sur la ville.