vendredi 28 février 2014

Une économie respectueuse


Commerce et artisanat

Le développement aventureux des zones commerciales et artisanales, en périphérie de la ville, a depuis longtemps conduit à une vitalisation économique des quartiers et porte un coup mortel au centre-ville.
 Nous proposerons aux acteurs économiques de Cognac (commerçants, artisans, leurs chambres consulaires, leurs associations, mais aussi aux consommateurs et à leurs groupements) d’imaginer un programme pluriannuel d’actions et d’aménagements qui aura pour objectif d’inverser cette tendance.


Entreprises

Dans un environnement économique dominé par un produit à haute valeur ajoutée, nous pensons qu’il est possible de diversifier les activités, en particulier dans les domaines liés à l’écologie, à l’intelligence artificielle, à l’alimentation bio et à l’organisation des circuits courts, au service de l’humain en privilégiant les structures liées à l’Économie Sociale et Solidaire. Pour respecter cet engagement, nous nous inspirerons de la planification écologique pour développer l’économie du bassin d’emploi cognaçais. 


Nous préempterons les locaux sans repreneur pour favoriser l’implantation de commerces de proximité : .

Nous mettrons en place une vraie Zone Bleue…

Nous étudierons le rachat de l’ancienne imprimerie, en centre-ville, pour aménager un square et un parking gratuit.

Nous encouragerons l’implantation d’un magasin de producteurs locaux.

Nous développerons une ceinture maraîchère bio pour alimenter, entre autre, nos cantines.

Nous favoriserons le bio à la cantine et l’achat des denrées alimentaires en circuits courts.

Nous accompagnerons le développement d’une agriculture nourricière, sur la CdC.

Nous garantirons la préservation et le développement d’espaces agricoles, au niveau de la CDC.

Nous organiserons, sur notre bassin d’emploi, dès le début de la mandature, des états généraux de l’emploi.

Nous mettron en place un espace  de concertation des acteurs économiques, sociaux et des citoyens.

Nous favoriserons l’implantation d’Entreprises de l’Économie Sociale et Solidaire.

Nous créerons un espace collectif d’entrepreneurs.

Nous favoriserons l’émergence de lieux d’économie alternative pour lutter contre l’obsolescence programmée et favoriser l’échange de savoirs.

Nous ouvrirons une pépinière des métiers d’art pour conserver un savoir-faire non délocalisable.

jeudi 27 février 2014

L'urbanisme à Cognac

Photo Geopaortal
La ville de Cognac possède l'énorme avantage d'être une ville à taille humaine, située sur un site exceptionnel ˗les bords de la Charente˗ et de disposer d'une architecture magnifique : cette ville a donc un potentiel certain, mais qui n'est aujourd'hui pas optimisé. C'est là que l'urbanisme a sa carte à jouer. Mais qu'est-ce que l'urbanisme ? C'est l' « étude systématique des méthodes permettant d'adapter l'habitat urbain aux besoins des hommes. » (Robert). Ainsi, l'urbanisme doit traduire une véritable volonté d'intégrer l'homme au sein de la cité et d'utiliser au mieux les ressources naturelles et historiques pour mieux vivre ensemble. Cependant, Cognac ne semble pas avoir de vrai plan urbanistique : c'est une ville dans laquelle il manque un réel projet.


Licence libre cc-by-nc :Pierre-Alain Dorange
Or, il est tout à fait possible de réaliser un certain nombre d'aménagements pour mettre en valeur le paysage urbain : il s'agit avant tout d'accorder l'habitat de la cité et l'homme en valorisant les ressources existantes. Ainsi, commençons par ce qui semble le plus urgent : le centre ville et la zone de commerces des rues Aristide Briand et Angoulême. L'essentiel est de redynamiser le centre ville en rendant une unité esthétique à la ville et en accompagnant les propriétaires dans la prise en charge de leur bâtiment. Revitaliser le centre ville implique donc de rénover le bâti existant pour permettre à des populations nouvelles de s'y installer. Effectivement, le problème majeur demeure l'absence de logements habitables dans cette zone : les logements existent mais sont ou bien non occupés ˗au-dessus des commerces notamment˗, ou bien à rénover. Il faudrait donc lancer une étude du domaine bâti des deux axes principaux avec recherche des propriétaires et des immeubles (cartographie) dans un périmètre précis. L'étude serait faite en trois temps : 
Photo JM. Pascal
tout d'abord, une délimitation des zones sur lesquelles on veut intervenir ; ensuite, des relevés précis des bâtiments ; et enfin, l'intervention : que peut-on faire et comment le mettre en place ? Cette étude permettrait d'engager des réaménagements d'immeubles pour faire des logements ˗pour les jeunes ou les personnes âgées s'il y a peu d'étages˗et ainsi, amener une population nouvelle au cœur même de la ville, lui apportant vie et dynamisme. Il est également tout à fait possible d'encourager et d'accompagner les propriétaires à procéder au ravalement des façades : il y aurait une obligation pour les propriétaires de s'y plier, avec une aide sous forme de subventions, bien entendu (loi Malraux pour les sites ou villes classés, or, Cognac est désormais ville d'arts et d'histoire). Par ailleurs, les rénovations de centre ville sont souvent très mal faites : il faudrait inciter les propriétaires à réhabiliter correctement (notamment thermiquement) les logements. Pour cela, il est tout à fait envisageable de constituer une équipe de spécialistes permanents chargée de la rénovation des bâtiments anciens. En réhabilitant le centre ville et en incitant des populations jeunes et moins jeunes à y résider ˗tout en favorisant donc une mixité de population˗, le centre ville se trouve redynamisé. Et repeupler le centre ville n'a que des avantages : plus d'enfants à l'école, plus de commerces car une nouvelle clientèle disponible, moins d'utilisation de la voiture. Repeupler le centre ville permettra aussi de limiter les implantations de zone commerciale. La nouvelle zone commerciale semble une aberration !

Licence libre cc-by-nc :Pierre-Alain Dorange
Second point à étudier de manière prioritaire : le fief Caillon. Pourquoi créer un quartier à la périphérie de la ville plutôt que d'utiliser les bâtiments qui existent déjà ? Pourquoi densifier un espace libre, surtout un espace constitué de zones maraîchères qui peuvent nourrir les populations ? Il faut plutôt optimiser ce qui existe déjà ˗notamment le centre ville abandonné. La zone du fief Caillon devrait plutôt être proposée aux maraîchers travaillant en agriculture biologique dans le but de nourrir Cognac : les agriculteurs
Licence libre cc-by-nc :Pierre-Alain Dorange
manquent terriblement de terres. C'est une vraie préoccupation. Si l'agriculteur est directement en bord de ville, c'est très pratique. Il faut donc récupérer des terres agricoles pour le maraîchage biologique et les utiliser au mieux pour nourrir les populations locales. La mairie peut, par exemple, s'engager à acheter les récoltes ˗pour alimenter les écoles notamment˗ et un bail emphytéotique peut être proposé à de jeunes agriculteurs par exemple.

Le troisième point essentiel est de désenclaver la zone de Crouin. C'est une zone dans laquelle il faut améliorer les transports : plus de bus, de transports en commun pour permettre aux habitants d'aller en centre ville facilement. Il faudrait amener des activités tertiaires à Crouin, mais sans liaison, l'entreprise semble particulièrement difficile à mener.

Licence libre cc-by-nc :Pierre-Alain Dorange
Bien d'autres possibilités s'offrent à un maire dynamique qui repenserait l'urbanisme à Cognac. Tout d'abord, pensons au Parc François Premier et aux bords de Charente qui ne sont pas exploités. Ce parc représente une richesse locale et pour les habitants, et pour les touristes, même s'il faut préserver le pacte écologique passé dans ces lieux depuis longtemps maintenant : il faut le repenser en parallèle au développement touristique de la ville de Cognac, et des bords de la Charente ˗et de la base plein air notamment. Il est à déplorer que le fleuve Charente ne soit pas intégré à la Base de Loisirs aujourd'hui. Il faudrait aussi ouvrir le parc sur la Charente en créant une zone piétonnière (qui commence à émerger). Mais, plus généralement, c'est l'ensemble des bords de la Charente qui sont à aménager pour relier intimement la terre à l'eau. Il faut que Cognac mette en place une ouverture sur la Charente en aménageant les îles et les bords de la Charente, tout en tenant compte du fait qu'elles sont situées en zone inondable. Ainsi on peut envisager des espaces de restauration, des buvettes et des commerces temporaires légers ˗du type de ceux que l'on trouve au bord des plages˗, une guinguette et des bals populaires nocturnes, le tout en période estivale. Il faut également penser à des espaces de baignade sur les rives de la Charente. On peut enfin envisager de créer des stands d'éveil à la nature pour valoriser le fleuve qui baigne la ville : stand pour parler de la faune et de la flore locales (animaux, végétaux), éventuellement des promenades en barque sur le fleuve avec des explications de spécialistes (guide, appeaux et reconnaissance des cris d'animaux, des plantes...).

Certains droits réservés fourthandfifteen
Dans une vision plus globale de l'urbanisme, mais dans la suite logique de ce qui vient d'être proposé, il faudrait dynamiser les quais, et tenter de faire un tout du Parc François Premier aux quais, l'ensemble étant ouvert sur le fleuve Charente et la ville. Utilisons l'apport des maisons de Cognac, qui drainent de nombreux touristes, pour dynamiser les quais ! Le déplacement de l'office de tourisme dans les tours Saint-Jacques pourrait permettre de condenser l'offre d'information touristique à l'endroit même où les touristes se déplacent. Dans le même ordre d'idée, la rue Grande, axe principal de communication entre les quais touristiques et le centre ville, devrait faire l'objet d'une attention particulière ˗ravalement des façades, mise en valeur des bâtiments et du parcours, notamment en s'appuyant sur l'Histoire.
Licence libre cc-by-nc :Pierre-Alain Dorange
Enfin, certains projets peuvent être envisagés mais relèvent d'un doux rêve, même si l'on aimerait qu'il soient réalisables ! Toujours dans une idée de valorisation des quais et du fleuve Charente et dans le but d'établir un lien profond avec la ville, il faudrait mettre en valeur la place du Solençon, dans la continuité de l'aménagement des tours Saint-Jacques. Peu de personnes empruntent le pont de Saint-Jacques, très utilisé par les voitures. On pourrait faire une passerelle entre les quais et la place, mais le projet demeure très coûteux. Pourtant, la vue de la place du Solençon des tours est magnifique : Cognac gagnerait à s'étendre, à prolonger le vieux Cognac sur cet endroit très agréable et convivial qu'est la place du Solençon. Pour une politique touristique dynamique, on peut ajouter la création d'un podium sur les bords de la Charente et d'un kiosque à musique sur la place du Solençon dans le but d'organiser des manifestations régulières.

Licence libre cc-by-nc :Pierre-Alain Dorange
Quant au développement urbain dans les limites de Cognac, on peut se poser des questions sur la réhabilitation du patrimoine bâti et abandonnépour diverses raisons : le vieil hôpital, qu'en faire ? Il faudrait de toutes façons réaliser une étude préalable (étude des besoins locaux). Il est certainement possible de l'utiliser pour y construire un éco-quartier. Les chais Monnet, quant à eux, peuvent largement être transformés, pour partie, comme  un lieu de formation professionnelle (CFA et pôle verrier). Le site permet aussi d'accueillir le Foyer des Jeunes Travailleurs, l'hôtel de la CDC et un centre culturel dédié à l'Europe. Autant de lieux qui favoriseraient le vivre-ensemble.

De très nombreux projets peuvent être menés à Cognac, à commencer par celui de dynamiser la ville : l'urbanisme est un des éléments clés pour ouvrir la ville à la population et créer un espace convivial et humain. Mais la politique urbanistique ne doit pas se limiter à Cognac ; elle doit envisager l'agglomération tout entière : cela nécessite une entente de fond entre les communes et l'établissement d'un Plan Local d'Urbanisme collectif.
Jacques Murer (Ingénieur-Economiste)

dimanche 23 février 2014

A la rencontre des citoyens à vélo



La liste "Résistons par les Actes" menée
par Brigitte Bonneau, à la rencontre des citoyens
de Cognac dans tous les quartiers, tous les samedis
de février et mars.

vendredi 21 février 2014

Débat d’Orientations Budgétaires (DOB)




Conseil Municipal du 20 Février 2014

Photo JM. Pascal
Notre intervention sera courte pour ne pas alourdir les débats.
Nous préconisons de redonner au DOB un caractère de décision budgétaire en proposant que ce dernier s’organise un mois après le compte administratif.
Nous sommes stupéfaits par ce DOB, au niveau de son contenu, mais aussi au niveau de sa forme, ce qui nous amène à le contester.


En effet, le DOB à toujours été une simple formalité administrative, sans arbitrage et sans prise en compte des propositions et interrogations qui ont pu être formulées.
Et là, en 2014, on nous demande, sur la base d’hypothèses discutableset contestables pour certaines, de faire des choix. 

Photo JM. Pascal

Choix que vous ne faites pas, car vous ne savez pas comment faire pour ne rien changer, tout en ayant conscience de la nécessité de faire quelque chose.
Cela se résume pour vous par :
-       augmenter les impôts ou faire des économies... mais lesquelles ?
-       des économies par des baisses saupoudrées, ou de véritables choix ?

Pour nous, les choix budgétaires ne se déclinent pas avec une approche purement comptable de la situation.
Nous affirmons que ce sont les objectifs politiques et les prioritésqui déterminent, à la lecture de la situation de notre territoire, les choix qui doivent présider à l’instauration d’une politique budgétaire et non l’inverse.

Licence libre cc-by-nc :Pierre-Alain Dorange
Le DOB doit donc déboucher sur un budget qui combat le fatalismeambiant, l’austérité et doit manifester la solidarité de la collectivité envers ceuxqui en ont le plus besoin.
Ce postulat de départ, pour nous, conditionne notre engagement et nous permet d’insuffler un vrai programme politique ambitieux, sérieux et inventif.

Il est bon de rappeler, Michel, à ce stade de notre intervention, que tu fustigeais le gouvernement Sarkozy lorsqu’il baissait la DGF et tu te lamentes mollement lorsque c’est le gouvernement Hollande.
Pourtant la principale cause de la difficulté à établir le budgetest liée au Fond de Pérequation IC2014 qui va entraîner un manque « à gagner » de 190 000€.
Licence libre cc-by-nc :Pierre-Alain Dorange
Ça n’est pas tant le principe de solidarité entre les territoires qui est contestable, ce sont les bases de calcul qui le sont. On pouvait attendre de ce gouvernement une refonte de ces dernières.
À cela s’ajoute une baisse de la DGF pour 310 000€. Dés lors, nous devons en convenir, la politique nationale vient bien « télescoper » les municipales.

Nous nous sommes donc attelés à la tâche pour essayer de deviner la trajectoire politique de ce DOB qui va concourir à l’établissement de votre budget.
Ce DOB qui doit déterminer quels seront les axes forts de votre programme et voir s’ils s’inscrivent dans une perspective de développement et de réponse à la situation que nous connaissons.
Et bien RAS circulez, il y à rien à voir :

Licence libre cc-by-nc :Pierre-Alain Dorange
Nous ne voyons rien sur le fief « caillou », projet phare de la mandature ( je ne vous rappellerais pas ici ce que nous en pensons )
- Rien sur la requalification du quartier de l’hôpital ?
- Rien, malgré les nombreux contacts que tu as eus, sur la cession et le réaménagement des chais Monnet... ah si, une chimère de plus : un casino.
                - Rien sur la nécessité de reloger les ST, sur la participation à la mutuelle
                - Rien sur la démocratie locale et la gouvernance

Licence libre cc-by-nc :Pierre-Alain Dorange
 Pour ne citer que cela, car la liste est longue etc. etc.

Vous comprendrez que nous ne pouvons nous prononcer ou valider des hypothèses qui ne correspondent à aucun cap politiqueet qui ne sont que des ajustements, qui ne permettent pas d’entrevoir l’avenir sereinement et de dynamiser et faire bouger la ville.
Ce DOB est proposé autour d’hypothèses négatives, déconnectées d’un projet explicité, sans colonne vertébrale
Je vous le dis, responsables nous le sommes, mais ce n’est pas comme cela que nous envisagions faire de la politique.
Nous avons maintes fois proposé, condamné ou validé des choix. 

Licence libre cc-by-nc : Fred Dhenin
Un exemple parmi tant d'autres :
 -       la prise en compte par la CDC des nouveaux rythmes scolaires.
Nous étions les seuls à envisager que cela soit porté par la CDC, alors que tu préconisais avec force, la mise en œuvre immédiate au niveau communal, qui s’en souvient ?
Ce choix a permis d’économiser 120 000€, comme quoi nous avons été utiles, lorsque l’on a bien voulu reprendre nos propositions, pour ne citer que cette dernière.

Dans le même esprit, nous allons énoncer quelques pistes devant nous permettre de faire des économies au regard de besoins identifiés, voire de faire des recettes supplémentaires pour surtout ne pas augmenter les impôts, même si pour nous l’impôt n’est pas une maladie honteuse, mais un moyen d’être plus efficace dans le cadre d’une redistribution des richesses.

Quelques propositions :
           
Des cession immobilières, donc moins de bâtiments à entretenir moins de fluide et des recettes en plus, comme
                       - le golf,
                       - la villa François 1er,
                   - la maison de quartier du centre ville qui sera relogée au récollet (mission locale),
                       - la maison de quartier de St Martin qui sera relogée Bat de la cité de l’air, 
                       - regrouper les écoles pour en libérer une afin de reloger le Centre de Loisirs du petit parc qui est obsolète.
Licence libre cc-by-nc :Pierre-Alain Dorange
- vendre une partie des chais Monnet à la CDC pour y réaliser l’hôtel de la CDC et le FJT, une autre partie à la Région pour y mettre sur le même site le CFA et le pôle verrier. Ces choix, au -delà d’un désendettement de la ville et des économies qu’ils généreront, contribueront à ramener en centre-ville de l’activité
@JM.Pascal
-  les villes de notre strate ont un seul musée, voire pas de musée : fermer le musée d’arts et d’histoire pour renforcerl’attractivité du MACO et développerles expositions itinérantes dans les quartiers.
- couper, oui couper l’éclairage public de 1h à 6h du matin (rassurez-vous, à cette heure- là les braves gens dorment et ne surveillent pas leur prochain).
- augmenter la taxe locale sur la publicité.
- former, reconvertir des agents pour constituer une véritable équipe de voirie avec des moyens pour effectuer plus de travaux en régie (ronds points minimalistes etc.)
- ne plus concourir pour le label des villes fleuries, en intensifiant la mise en place d’arbustes et de plantes vivaces.
                - la nécessité s’impose à nous de reloger les ST, mais aussi à la CDC, envisager ces deux entités dans le cadre d’un seul bâtiment.
                - renégocier la Dotation de Solidarité Inter communale.

J’arrêterais la l’énumération de nos propositions car nous en avons bien sûr d’autres.
 Etc.etc.

@ JM. Pascal
Vous comprendrez, à l’écoute de ces quelques propositions d’économies ou de recettes nouvelles, que celles-ci ne s’inscrivent pas dans l’immobilisme, mais dans le cadre d’un programme politique cohérent qui permet de répondre à des besoins de développement, de rationalisation et à la nécessité de faire avancer notre ville.

Je terminerais nos propos par cette citation, si vous me le permettez.

« L’optimisme est la foi qui mène à la réalisation,
 rien ne peut se faire sans l’espoir et la confiance ».

Helen Keller (écrivaine et activiste)

Merci pour votre écoute                                                  

Serge Lebreton

jeudi 20 février 2014

Notre programme : Un cadre de vie pour favoriser le bien vivre (Transports, Voirie et espaces verts) 2/3

Transports

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Même à Cognac et dans son agglomération, il n’y a pas de « vivre ensemble » sans un réseau public de transports en commun efficient au service de tous.

Nous proposons un réseau dont le maillage sera efficace, l’accessibilité assurée pour les handicapés, la fréquence de passages garantie et l’accès gratuit.

Ce sera possible dans le cadre d’une régie directequi n’a ni à rémunérer les actionnaires ni à privilégier la notion de rentabilité au détriment du service public

Nous mettrons en œuvre des déplacements doux (plan vélo, zones de rencontre...)

Nous encouragerons le covoiturage et nous réaliserons des aires réservées à cet effet.

Voirie et espaces verts

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Il faut que les citoyens s'approprient les espaces verts, dans une optique de gestion durable, en ce qui concerne leur aménagement, leur entretien et leur devenir.

Nous rendrons accessible un des côtés du pont de Saint Jacques aux vélos.

Nous mettrons, prioritairement, un terme aux problèmes récurrents posés par les eaux pluvialesavec le SIACC et Grand Cognac.

Nous mettrons en place, en ville, des espaces collectifs de plantations alimentaires à libre disposition.

Partout, nous mettrons systématiquement en place des plantations vivaces.

Nous intensifierons les actions de maintien de la propreté, en ville.

Nous continuerons à développer la politique de «terre saine».

mardi 18 février 2014

Notre programme : Téléchargez-le !

Notre programme vous intéresse
Vous souhaitez l'avoir sous la forme d'une brochure
C'est possible !
 
@ Résistons par les Actes
Envoyez-nous votre Courriel (cliquez sur le nom)
avec vos noms et prénoms en privé à : 
(cliquez sur le nom)
(cliquez sur le nom)
Nous adresserons le fichier PDF du programme. 

Notre Programme : Un cadre de vie pour favoriser le bien vivre (Eau, assainissement, énergie et Ordures ménagères) 1/3

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La villen’est pas qu’un lieu où l’on habite, travaille, consomme, c’est un lieu où l’on vit avec d’autres, il faut en faire un lieu attrayant, agréable, qui favorise l’échange et l’épa-nouissement personnel, un lieu du « bien vivre ensemble ».

Mais pour des élus de gauche, la ville est aussi le lieu où doivent s’exprimer et s’affirmer les valeurs laïques de la République.

Nous voulons une ville attrayante, agréablequi favorisera l’échange et l’expression, où chacun pourra trouver sa place et bien y vivre.


Eau, Assainissement et Énergie

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Cédant aux sirènes libérales, les élus locaux ont renoncé à maîtriser la gestionet la préservation d’un bien commun, l’eau. Ils en ont fait une valeur marchande et ô combien juteuse pour les actionnaires de quatre ou cinq multinationales.

La prise de conscience de cette aberration est amorcée, des collectivités de tout bord re-municipalisent.

Nous nous inscrivons dans ce mouvement avec la certitude que les économies faites sur les dividendes, qui ne seront plus distribués, contribueront largement à l’amélioration du service, à la réduction des coûts,voire à la gratuité d’usage pour les premiers m3ménagers.

Nous prendrons toutes les initiatives qui sont de la compétence de la commune et de la CDC pour encourager le développement et l’utilisation des énergies renouvelableset surtout pour diminuer la consommation énergétique en partant du principe que l’énergie économiséeest d’abord celle qui n’est pas consommée.

Ordures ménagères

Licence libre cc-by-nc :Pierre-Alain Dorange
Maintenir la gestion des déchets dans le cadre d’un service public optimisé est pour nous un engagement que nous prenons avec deux objectifs : maîtriser les coûts et engager des actions significatives de réduction à la source, en direction des ménages mais aussi et surtout en direction des plus gros émetteurs.

Dans ce domaine aussi les déchets non produits sont les déchets les plus économiques pour le porte-monnaie des ménages et les plus respectueux de la planète. Les services seront à la pointe de ce défi !

Nous déléguerons la collecte des déchets à Calitom (Service Public).


Nous réduirons la fréquence du ramassage de verre et ajouterons des conteneurs collectifs.