vendredi 31 janvier 2014

Sport de masse et sport « médiatique »

Notre société porte au pinacle le sport et plus particulièrement le sport spectacle, le sport d’élite, le sport du fric.
 
Notre société semble persuadée depuis des siècles de la légitimité du combat perpétuel de la juste domination du vainqueur couvert d’or et de prestige, de la soumission du faible au fort, qui sont véhiculé entre autre par les médias et les équipementiers. Ces derniers font de l’argent grâce à ce sport qui génère des profits tels, que la finalité première pour eux qui est de faire des affaires.

Conditionné par l’esprit de compétition et le culte de la performance, de l’exploit, de la réussite individuellele sport vu sous cet angle fait l’apologie du discours du monde économique, et de la pensée dominante.


Photo JM Pascal
Pour nous le sport à d’autres objectifs : celui d’apprendre à se dépasser, de permettre d’oublier les petits soucis quotidien, il est une école de la vie qui autorise à se retrouver avec des personnes différentes par leurs origines socialeset par leurs naissances.

Ce "faire ensemble" autour de la pratique d’une discipline qui les amènent à avoir envie d’atteindre un objectif commun et ce dans le plaisir, permet donc l’alliance entre des inégalités et constitue un exemple de coopération humaine, qui dépasse les préjugés et transgresse l’ordre établis d’une société de classe.

C’est aussi pour nous essentiellement et avant tout un loisir qui au travers d’une saine émulation participe à une relation sociale « égalitaire »quand il favorise le partage, le respect et qu’il promeut des valeurs éducatives qui renforcent la cohésion sociale.

Le sport ne peut échapper aux interrogations de notre temps : quel est sa place, que donne-t-il à voire et  contribue-t-il  au vivre ensemble et dans quelle condition pour ne pas dire à quel prix et pour quel renoncement.

Photo JM Pascal
En ce qui nous concerne nous sommes attachés à la pratique d’une activité physique, donc au sport quand il est source d’épanouissement personnel et non d’abrutissement.
En partant de ce postulat nous favoriserons les clubs qui s’inscriront dans une démarche d’éducation respectueuse des valeurs portée par Pierre de Coubertin.

Il s’agit pour nous de mettre à dispositiondes équipements sportifs de qualité pour permettre la pratique d’une activité sportive accessible à tous citoyens

Nous ne participeront pas par l’octroie de subvention à cette course à la montée à un niveau national au regard de la taille de notre territoire et de nos moyens, car nous aurons d’autres priorités

Nous ne cautionnons pas le sport qui emploi des "mercenaires" qu’il faut rétribuer et qui dès que les résultats ne sont plus la partent vers d’autres chimères financières.

 Oui au sport de masse et non au sport élitiste

jeudi 30 janvier 2014

Les Chais Monnet et l’ancien hôpital


« Une commune dynamique qui se développe »

Licence libre cc-by-nc :Pierre-Alain Dorange
Nous affirmons promouvoir au travers de notre projet une urbanitéterritoriale réfléchie et cohérente,pour répondre aux défis que rencontre notre bassin de vie.
Nous inscrivons nos propositions dans la durée, avec la nécessité d’une programmation d’investissement tenant compte des priorités.
Nous qualifions d’écosocialisme la démarche sur laquelle s’appuie notre politique de développement de notre territoire en requalifiant les bâtiments publics, les friches industrielles et en proposant une offre de logement respectueuse des nouvelles normes environnementales et sociales.

Pour se faire, deux grands projets :
           
1°) Nous hébergerons (chais) des activités répondant à la nécessité de développer une économie locale non délocalisable.
2°) Nous partirons de la nécessité de densifier l’habitat (hôpital) existant, afin de préserver des terres non constructibles, pour répondre à notre exigence de trouver localement une culture maraîchère et bio (Fief Caillon, zones inondables), pour approvisionner les marchés locaux et la restauration collective.
       Nous pourrons démolir des friches pour mettre en lieu et place : parkings non imperméabilisés et squares et redessiner la ville, etc.


Licence libre cc-by-nc :Pierre-Alain Dorange
Plus précisément :

La première de nos opérations sera les chais Monnet, car il nous faut faire revivre et redynamiser le centre-ville pour le rendre attractif. Cela permettra de supprimer les charges d’entretien et les frais financiers qui y sont attachés.
Nous demanderons à nos partenaires publics d’y construire :
  •        le CFA (sur un seul site)
  •        le FJT
  •        l’auberge de jeunesse
  •        un centre culturel sur l’Europe
  •       l’hôtel de la CDC
  •        une résidence senior autogérée.
Licence libre cc-by-nc :Pierre-Alain Dorange
Nous abandonnerons l’urbani-sation du Fief Caillon, car à proximité de l’Antenne et d’un secteur protégé. Il nous semble pertinent d’y favoriser l’implan-tation de cultures maraîchères et fruitières pour répondre aux besoins de nos cantines et plus si possible.

Nous pourrons alors nous concentrer sur la requalification du quartier de l’ancien hôpital et y transférer une partie du projet concernant le Fief Caillon.

Pour l’ancien hôpital, nous proposons, dans un autre temps, de réaliser un nouveauquartier moderne sur une partie des bâtiments qui seront rasés et sur le terrain de Veralia qui comportera :
  1. des logements collectifs(deux étages) qui seront publics
  2. des logements en accession à la propriété qui seront proposés par un opérateur privé, dans le cadre d’un cahier des charges permettant l’acquisition par des salariés à faibles revenus.
  3. des parcelles pour la construction (éco construction) d’habitat participatif de type « Castor », etc.
Licence libre cc-by-nc :Pierre-Alain Dorange
Nous voulons dessiner et proposer une perspective pour notre bassin de vie. Nous proposerons un cap, une direction dans le cadre d’un plan d’aménagement et de développement de Cognac et de la CDC qui engage le devenir de notre territoire et donne un sens à notre engagement qui est de sortir notre ville de sa morosité.

mardi 28 janvier 2014

Complexe Aquatique : Souvent raison varie...

En 2004, alors que le débat public commençait à peine sur un projet de complexe aquatique (destiné à remplacer la piscine déjà obsolète de Cognac), nos élus en place avaient une vision bien différente de celle qu'ils promeuvent aujourd'hui.


Malheureusement, le débat actuel n'ayant pas eu lieu, la Communauté de Communes n'ayant pas répondu à nos interpellations sur une éventuelle analyse d'un projet sur place (Parc François 1er), nous ne saurons probablement jamais ce qui a bien pu les faire changer d'avis...

Ci-dessous un article du journal Charente Libre du 24 juin 2004.

dimanche 26 janvier 2014

La Gauche par les Actes


Communiqué de presse de la liste "Résistons par les Actes"
Cognac, le 26 janvier 2014

Dans son édition du 22 janvier, le journal Sud-Ouest révélait le contenu partiel des négociations entre les partenaires de la liste « Résistons par les Actes ». Ces révélations ont été le fait d'un(e) participant(e) aux négociations et ont eu pour effet de mettre fin aux-dites négociations.

Je dois le dire, le procédé est inacceptable, sur le fond et sur la forme, et j’avoue que je suis triste d’un tel comportement interne au FDG, qui nuit à notre combat politique.

Les choses étant désormais actées, il s'agit désormais de clarifier les positions de chacun.

Pour le PC, pas question de se maintenir, quel que soit le résultat du premier tour, il faudrait négocier avec la liste du maire sortant.

Pour moi et ceux avec qui je travaille depuis plus de 4 mois pour développer un projet politiqueradicalement différent de celui des sociaux libéraux (sans parler des autres), il n'a jamais été envisageable de ne pas continuer au deuxième tour le combat politique engagé. Nous présentons une liste pour avoir des élu(e)s.

Afin que les choses soient claires la position de « Résistons par les Actes » est la suivante :
  1. si son score se situe entre 5 et 10% chacune de ses composantes est libre des consignes éventuelles de vote et de son attitude vis à vis d'une improbable sollicitation de la part d'une autre liste
  2. si son score est supérieur à 10%, je déciderai, conformément au code électoral mais surtout par respect pour les électeurs qui nous aurons soutenus, à poursuivre le combat du second tour pour être présents au sein du prochain conseil municipal.
A ce stade, on va probablement chercher à nous faire porter le chapeau de la division à gauche. Mais, si division il y avait, je crois que ce serait surtout une victoire pour Michel Gourinchas qui pourra se féliciter de voir aboutir sa stratégie que l'on peut qualifier de machiavélique et de pernicieuse, illustrée par son refus de tout débatd'organisation politique à organisation politique pour préparer les municipales à Cognac, par son affirmation de l'éviction définitive des membres du Parti de Gauche, puis son affirmation que, quoi qu'il arrive il ne pourra pas y avoir de modification de sa listepour le second tour, ce qui exclu l'hypothèse des représentants du PC.

Ce blocage, difficilement compréhensible au regard de sa culture politique, justifie, si besoin était, notre position qui a le mérite de la clarté et de la fidélité aux engagements que nous prenons envers nos militants et nos futurs électeurs.

Nos amis militants communistesfont le choix de ne pas participer à la seule liste de gauche qui propose une alternative politique en rupture avec les autres offres politiques.

J'invite donc la direction communiste à bien réaliser que le courant de pensée qu'elle représente, risque de ne pas être présent dans le débat municipal à Cognac, une éventualité à laquelle, nous tous, militants et sympathisants de gauche, ne nous résignons pas.

Dans une période difficile angoissante et pénalisante pour la majorité des citoyens, j'appelle tous les militants ou citoyens de gauche à se rassembler, à nous rejoindre et à voter pour un vrai projet de gauchel’humain est au centre de nos préoccupations. Ce projet est représenté par notre liste « Résistons par les Actes » que j’ai l’honneur de conduire.

BRIGITTE BONNEAU

jeudi 23 janvier 2014

Municipales : jeudi 23 janvier à 18 h Le Débat France Bleu La Rochelle


Brigitte Bonneau tête de liste "Résistons par les Actes"

Voir la vidéo (Extraits)

Jeudi 23 janvier 2014

France Bleu La Rochelle a organisé le premier débat

entre les 4 candidats à la Mairie de Cognac
 
Brigitte Bonneau, candidate de
      "Résistons par les Actes"     
             répond aux questions          
et développe ses propositions  

France Bleu La Rochelle
France Bleu La Rochelle - Cognac sur 103.9 FM


lundi 20 janvier 2014

CFA : Brigitte Bonneau écrit à la Présidente de Région

Brigitte Bonneau                                                                         Cognac le 12/01/2014
16100 Cognac
http://resistonsparlesactes.blogspot.fr/

à

Madame la Présidente du Conseil de la Région Poitou-Charentes

15, rue de l'Ancienne Comédie. CS 70575

86021 Poitiers Cedex

Licence libre cc-by-nc :Pierre-Alain Dorange
Objet : CFA ce Cognac

Madame la Présidente,

Je conduis la liste « Résistons par les Actes » pour les élections municipales de Cognac et je souhaite vous interpeller sur un sujet essentiel pour notre territoire.
Celui-ci se trouve être au carrefour de nombreuses préoccupations, qu’il me semble que nous partageons, même si nous pouvons être en désaccord sur d’autres sujets.
En effet, dans le cadre des compétences de notre belle Région, la formation, le développement d’une économie relocalisée, respectueuse de son environnement et des salariés qui y travaillent, dans le cadre de réponses durables que vous mettez en œuvre, s’inscrivent totalement dans la proposition que je vais vous soumettre.

Licence libre cc-by-nc :Pierre-Alain Dorange
En ce qui concerne le CFA de Cognac, il apparaît que votre choix à été fait. Ce qui nous pose problème n’est pas le cahier des charges qui répond à des enjeux : bâtiments à énergie positive et qui seront construits en favorisant les circuits courts. C’est plutôt sa localisation qui est sujet à préoccupation.
Vous connaissez notre ville et ses difficultés de développement économique. Plus particulièrement, nous souhaitons attirer votre attention sur les chais Monnet, haut lieu de notre histoire économique locale, qui peuvent connaître un autre avenir que de rester en plein centre ville une friche de 2,5 hectares.
Il ne me paraît pas inutile de préciser à nouveau que ce site coûte à la collectivité, tant au niveau du remboursement de l’emprunt d’acquisition, qu’à son entretien minimum pour le maintenir en état, mais aussi au regard des frais engagés ou à venir pour la vente éventuelle à un entrepreneur privé.
Licence libre cc-by-nc :Pierre-Alain Dorange
Nous proposons que, dans le cadre de notre label ville d’Art et d’Histoire, d’implanter sur ce site une auberge de jeunesse, le Foyer des Jeunes Travailleurs et un centre sur l’histoire de l’Europe. Ces trois équipements viendraient compléter de façon cohérente le nouveau campus des métiers que vous vous apprêtez à redimensionner sur place.
Implanter un CFA en centre ville pour permettre  de réhabiliter un quartier proche des commerces et de la gare routière, pour favoriser les déplacements doux.
Proposer une formation tonnellerie et d’agents de chai dans un cadre remarquable, c’est démontrer à tous que ce CFA s’inscrit dans un projet global structurant, en affichant pour vous comme pour nous que nous avons une vision prospective de développement harmonieux et cohérente  de notre commune.

         Je vous demande donc de bien vouloir surseoir à la réhabilitation sur place et d’étudier l’opération que nous vous proposons et qui s’inscrit dans une démarche respectueuse de notre environnement urbain.

Licence libre cc-by-nc :Pierre-Alain Dorange
Comme vous, nous inscrivons notre démarche politique prioritairement dans un programme de densification de l’habitat et de requalification des friches de notre ville ( les chais l’hôpital……).
Dès lors, l’ancien CFA pourrait un jour accueillir un lotissement et, avec votre concours, nous redonnerions aux chais Monnet une vocation en rapport, pour partie, avec son histoire.
Ce projet de CFA, qui semble vous tenir à cœur, tel qu’il est envisagé, ne prend pas en compte le  développement de notre territoire.

Dans l’attente d’une réponse veuillez croire, Madame la Présidente, en notre respectueuse considération.
Tous mes vœux.

Brigitte Bonneau

dimanche 19 janvier 2014

La solidarité sociale

 Direction de la Communication de la ville d'Arles
Pour nous la solidarité est un engagement à accom-pagner les personnes en difficultés (handicapés, seniors, chômeurs….) dans le respectde leur intégrité.


C’est un devoir de justice sociale, attaché à nos sociétés dites démocratiques et« partageuses », de favoriser l’accès aux droits élémentaires pour vivre.


Cela passe par une solidarité active de la Communauté de Communes et de Cognac, participative en ce qui concerne les bénéficiaires.


Nous construirons les réponses par une mobilisation générale des institutions et des partenaires de l’action sociale dans toutes ces déclinaisons, en évitant une atomisation de l’accompagnement pour promouvoir une approche globale et diversifiée des personnes et surtout pas par une approche communautaire et stigmatisante.



La solidarité, faut-il le rappeler, concourt à construire et cimenter les relations entre les personnes. Elle produit du lien socialessentiel au vivre ensemble, et c’est pour cela que nous devons combattre, par ailleurs et concomitamment, les dysfonctionnements sociaux, qui produisent de la pauvreté, sinon nous serons toujours dans la réparation et cela ne suffira pas à résoudre les inégalités sociales.


Nos actions répondront aux difficultés clairement identifiées localement, sans passer par des dispositifs dictés d’en haut


Au delà des tenants et des aboutissants des politiques publiques, qui bien souvent n’apportent aucune plus-value comme le Contrat Local de Santé, pondu par un technocrate de service et à laquelle s’empressent de répondre ceux qui n’ont aucun projet, nous simplifierons et rendrons lisible l’action sociale sur notre territoire.


 Direction de la Communication de la ville d'Arles
Nous opposons à la dictature des dispositifs, une volonté de rechercher l’efficacité, la rapidité, la proximité, au travers d’une d’intervention locale cohérente et réfléchie.


Pour se faire, et ce dans un souci d’égal accès à un accompagnement pour les citoyens sur notre bassin de vie, cette cohérence doit être mise en place dans le cadre d’un CCAIS qui deviendra l’acteur central de l’action sociale de notre territoire comme devrait l’être le CCAS.

Cela passe aussi par un soutienaffirmé aux associations qui œuvrent dans le champ social.


Les valeurs qui nous guident ne sont pas que des mots pour nous, elles conditionnent notre engagement et nous amènent à reconnaître la personne en souffrance comme étant déterminante dans son accompagnement, au regard de son être social.


Nous réaffirmons avec force qu’elle appartient à une communauté de vie indivisible et qui se doit d’être solidaire.


De fait la solidaritén’est pas que l’affaire de lois, de règlements : elle est aussi une affaire d’hommes et de femmes, en un mot de citoyens.

vendredi 17 janvier 2014

La démocratie communale

Nous élisons des représentants à échéances fixes
Ils nous représentent au sein de nos collectivités

Licence libre cc-by-nc :Pierre-Alain Dorange
Il y a ici deux niveaux, le premier concernant la démocratie, le deuxième la gouvernance.

Les échéances de Mars qui concernent les municipales et la CDC ont pour but d'élire une liste de personnes qui présideront aux destinées de la ville.

Nombre d'élus, une fois les élections passée, "oublient" leurs promesses..

La démocratie ne doit pas se résumer à élire des représentants qui par la suite, se contentent des instances officielles pour prendre des décisions, sans consultation des citoyens Cognaçais.


Pour cette raison, nous voulons un élargissement des moyens d'expression et de saisine mis à disposition des citoyens. Il est urgent de revoir le système de gouvernance.

Licence libre cc-by-nc :Pierre-Alain Dorange
Actuellement, les instances de décisions et d'orientations de la Communauté de Communes et de la commune, qu'il s'agisse de l'établissement d'un budget, mais aussi du fonctionnement  de la culture, de la vie associative, des questions environnementales, du logement... : les habitants  ne sont pas consultés !

  • Le renouvellement du contrat de délégation de service public pour la chirurgie passé aux mains du privé, il y a plusieurs années, malgré l'énorme mécontentement qui s'est exprimé. a été reporté d"un an et demi sans consultation des habitants de notre territoire, et usagers de ce service, les élus du PG ont condamnés cette situation en Conseil Municipal.
  • La réhabilitation des Chais Monnet échappe à tout débat public. Aucune consultation n'est faite auprès des citoyens de la ville. Seules des études, servant aux élus et aux« spécialistes », sont prises en compte. L'option de privatiser ce lieu est étudiée,...
  • Des festivals sont aidés tous les ans. Ces derniers sont un atout pour l'animation de la ville et l'émancipation des citoyens.  A aucun moment, l'avis des Cognaçais n'est pris en compte en ce qui concerne le contenu et l'accessibilité de ces spectacles (transports, tarifs…), pourraient-ils exister sans le prêt des infrastructures, des espaces communs publics  et la participation à leurs budgets par les collectivités de notre territoire.
  • Aucune mise à plat publique de l'état des lieux des loyers, bail ou pas de porte n'est faite. Les prix sont souvent élevés pour les particuliers et pour les commerçants. Ils sont une des causes de fermetures des commerces.
  • Le projet de la nouvelle piscine, nous est présenté brièvement (pas de retour sur l'option de la réhabilitation, manque de détails sur le projet des Vauzelles « coût de fonctionnement, coût des études, ... »). Et là encore la décision va être prise entre « spécialistes ».    
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Quelques propositions  :
  • Nous pratiquerons le non cumul des mandats.
  • Nous mettrons en place, lorsque nécessaire, des débats publics sur le fonctionnement de notre cité : voirie, report des contrats de délégation de services publics, gestion environnementale, choix budgétaire, gestion des infrastructures, ... .
  • Nous donnerons les moyens à chaque citoyen d'intervenir dans le débat public au niveau de la commune et de la communauté de commune.
  • Nous élargirons les champs de compétences des conseils de quartiers.
  • Nous donnerons un droit de véto (par référendum, débat public...) sur les décisions que peuvent prendre les élus, en ce qui concerne les projets structurants.

jeudi 16 janvier 2014

Emploi d’avenir pour quel avenir ?

Celui que nous dessine nos gouvernants sans discontinuité depuis 20 ans ?

Intervention du groupe Parti de Gauche au Conseil Municipal de Cognac du 23 Mai 2013

Licence libre cc-by-nc :Pierre-Alain Dorange
Emploi d’avenir, un contrat de travail particulier, un de plus ; avec exonération de charges, alors que les caisses de la Sécurité Sociale sont déficitaires.
Un contrat pouvant être financé jusqu'à 75% du SMIG par l’état.
Si l’état se donne les moyens de financer ce type de contrat, pourquoi n’augmente t’il pas la dotation aux collectivités, pour que ces dernières créent les emplois statutaires dont elles ont besoin ?
Un emploi d’avenir de la même veine que les TUCS, SIVP, CES, CAE, emploi jeune, CUI, et autres ; alors qu’il n’y a jamais eu d’évaluation pertinente de ces différents contrats, pour démontrer leurs effets positifs sur le chômage.
Nous sommes pour d’autres solutions plus radicales, car il faut un véritable traitement de fond pour arriver à combattre et vaincre le chômage.
Ce n’est pas en instaurant l’austérité, que les élus qui accréditent ce choix y parviendront.
Cette situation nous conduit d’ailleurs inexorablement dans l’impasse, en imprimant une récession économique qui débouche sur 1 000 licenciements par jour en cette année 2013.
Avant d’être offerts au privé semble-t-il, ce qui serait une forfaiture, ces emplois d’avenirs sont proposés aux associations et collectivités.
Associations pour une bonne partie d’entre elles, qui saisissent ces contrats en lieu et place de pouvoir salarier un professionnel. Pourquoi ce choix : pour tenter de répondre à un besoin social nécessaire, et à une demande institutionnelle, pour laquelle ils n’ont pas les subventions.

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150 000 emplois d’avenirs pour contribuer à résorber le chômage qui touche 3 500 000 demandeurs d’emplois de catégorie A, et 5 000 000 toutes catégories confondues, sans évoquer le nombre de travailleurs pauvres. On voudrait nous faire prendre des vessies pour des lanternes, que l’on ne si prendrait pas autrement !
Emploi d’avenir qui dénature le CDI, et précarise un peu plus les salariés comme la nouvelle loi l’ANI, souhaitée par le MEDEF, et voulue par le gouvernement, mais vilipendée par une majorité de salariés, et qui va accroître la pauvreté et la désespérance.
Pour lutter contre le chômage des jeunes, ne vaut-il pas mieux comme nous le faisons au sein de notre collectivité, une politique d’apprentissage ambitieuse pour mener à un emploi durable, nous avons d’ailleurs "stagiairisé" deux apprentis. Alors quelle est la finalité de ces emplois d’avenirs, si ce n’est, comme bien souvent, un effet d’aubaine pour faire face à des besoins permanents ?
Nous allons donc avoir de la main d'œuvre pour pas chère, qui va augmenter l’effectif des agents précaires de la mairie, alors que par ailleurs nous avons mis en place une politique de résorption de la précarité...
Nous contribuons par ce choix à appauvrir, et à fragiliser le statut de la fonction publique, et son efficience à moyen terme, nous sommes en contradiction avec la politique que nous menons en direction des agents, avec beaucoup de difficultés certes, mais avec des réussites.
Alors qu’il nous faudrait une politique ambitieuseà tous les niveaux, qui devrait passer par le partage des richesses, par le partage du temps de travail, entre autre. Nous en sommes encore aux mesurettes pour amuser la galerie, pour faire croire que l’on s’attaque résolument au problème. Ce sont les mêmes objectifs qui dictent cette politique, qui est de contraindre les salariés à payer un lourd tribu pour permettre à une « élite » de continuer à jouir de leur argent, et à poursuivre leur jeu de massacre de la protection sociale, et ce au nom de la sacro sainte règle libérale.
De plus, paradoxe de la situation, et qui vient compléter le tableau, nous avons des jeunes au chômage mais aussi des salariés de plus de 50 ans licenciés qui ne retrouvent pas de travail, et l’on va exiger de ces derniers, de travailler plus longtemps ? Ou ? et dans quelles conditions ?
Je pose la question à quand un Contrat pour les Seniors Sans Avenir, avec son cortège d’atteinte à la « dignité salariale » et la boucle sera bouclée !
Pour conclure
Je vous le demande seriez vous prêt à accepter un emploi sans avenir, ou à le souhaiter pour vos enfants, avec sa rémunération, son absence de perspective, si ce n’est celle d’avoir une reconduction de contrat, ou celle de retourner à la case départ ?
Démystifions l’intérêt de ces emplois, qui, comme disent ceux qui ne sont pas concernés,
« que c’est mieux que rien, et qu’il faut s’en contenter »
Si nous devons répondre à des besoins économiques et sociaux, créons de vrais emplois.
Vous l’avez compris, nous voterons contre la mise en place de ces emplois d’avenirs, qui ne sont que des emplâtres sur une jambe de bois.
Je terminerai par cette citation d’Albert Jacquard :
« le véritable remède contre le chômage, est qu’il n’y ait plus de travail pour personne, mais pour chacun une véritable place dans la société »

mardi 14 janvier 2014

Contrat local de santé

Intervention des élus du PG au conseil municipal du 23 mai 2013

Licence libre cc-by-nc :Pierre-Alain Dorange
L'adoption du contrat local de santé, nous est proposé aujourd'hui... pour permettre de valoriser des actions qui existent déjà...
Ce contrat inscrit dans le marbre l'accord de l'ARS (Agence Régionale de Santé) et d'une commune. Il est un des outils qui contribuent à la mise en place du Plan Régional de Santé (PRS) qui lui, décline les objectifs et les mesures prévues par l'Agence Régionale de Santé - bras armé de l'état pour mettre en oeuvre  la loi HPST… (Hôpital-Patient-Santé-Territoire, autrement surnommé "Loi Bachelot").
Derrière ces sigles, des mots qui chantent une jolie chanson mais qui sonnent à nos oreilles comme de véritables impostures, car, croyez moi, le respect des droits des usagers et la réduction des inégalités sont bien le cadet des soucis qui ont animés la création de cette loi .
Derrière tout ça , que voit-on se profiler ?
Comme dans d'autres domaines, nous sommes face au démantèlement méthodique, sournois mais efficace des services publics et face à leur privatisation.
La Coordination Nationale des Comités de Défense des Services Publics, association dont beaucoup d'entre nous, ici, font partie, ne s'y est pas trompée, elle réclame, depuis longtemps l'abrogation de cette loi scélératequi piétine le système de santé français.
La loi HPSTest dans la droite ligne de la RGPP (Réforme Générale des Politiques Publiques). Elle instaure une nouvelle « gouvernance », elle prône l'hôpital-entreprise dans lequel la gestion doit être comparable à celle du système marchand... Donc à des années lumière du « chacun utilise selon ses besoins et cotise selon ses moyens » qui a permis, au lendemain de la guerre à des hommes soucieux de l'intérêt général d'inventer le système social français.

La loi HPST exige, sous prétexte de ré-organisation, de bonne gestion :
  • le regroupement des hôpitaux (avec pertes de lits, perte de la proximité....)
  • ferme des services, des maternités, des urgences
Licence libre cc-by-nc :Pierre-Alain Dorange
Le personnel, outre « l'évolution » de son statut qui, à mon avis, ressemble plus à une régression qu'à autre chose, est, comme dans d'autres sphéres, relégué au niveau d'une « variable d'ajustement »...
Encore une formule de communicant pour dire précarisation....
La loi HPST ne parle plus de Services Publics mais de « missions » de sevice public... façon déguisée de faire glisser, de faciliter le passage du public au privé... en toute bonne foi et en toute légalité, les « missions » lucratives tombant souvent dans les même escarcelles...
Les patients, quant à eux, s'ils veulent être soignés devront mettre la main au portefeuille... S'il est vide advienne que pourra... Remettre les soins à plus tard, laisser s'aggraver son état de santé.
Le problème de la désertification médicale, lui, a été prudemment abandonné en cours de route.
Avant l'ére du président Hollande, nous avons combattu cette loi, avec à nos côtés, nombre d'entre vous, aujourd'hui rien n'a changé : la loi est toujours là.
Le Contrat Local de Santé est un des dispositifs de cette loi, il n'est qu'un cadre technique, qui n'apportera rien de plus aux usagers, rien de plus aux acteurs locaux (les fonds ne cessent de diminuer sur notre territoire), nous voterons contre cette contractualisation, qui légitime et actualise la mise en place de la loi Bachelot.
La loi HPST doit être abrogée et non tacitement acceptée
par sa prise en compte au niveau local au travers de ce contrat local de santé.

lundi 13 janvier 2014

Les partenariats Public-Privé (PPP)

Le crédit « revolver » des collectivités locales !

Licence libre (cc-by-sa) : "Chantier LGV" de Guy Buchmann

« Vous n’avez pas d’argent ? Bougez pas, nous sommes là pour vous aider ! Empruntez dès maintenant et commencez à rembourser dans trois mois… »Nous avons tous lu ça, au grès des prospectus trouvés dans notre boîte aux lettres ou des publicités dans nos magazines. Nous avons également regardé au JT des reportages mettant au jour la perversité de ce type de crédits qui touchent durement les plus défavorisés. Nous avons tous entendu des ministres compatissants promettre la protection des consommateurs. Nous savons tous que rien ne bouge et que les sociétés de crédit, loin de péricliter, se portent très bien et contribuent au surendettement des français.

Ce crédit revolving qui vous met le revolver sur la tempe est déclinable d’une certaine façon, au niveau des collectivités territoriales en manque de moyens et qui doivent, coûte que coûte, financer des équipements.
Depuis dix ans, avec comme premier VRP Nicolas Sarkozy, des opérateurs privés financent la construction, l’équipement et l’exploitation d’un équipement pour une durée déterminée, à la place de la puissance publique, notamment, les collectivités territoriales, sous prétexte de pouvoir faire mieux.
Vous ne pouvez pas emprunter une grosse somme sur du court terme, alors empruntez sur du long terme et réduisez vos annuités ! Ce que l’histoire ne dit pas, comme pour les particuliers, c’est que l’addition n’est pas la même…

Comment ça fonctionne ? Rien de plus simple : des consultants, les mêmes qui fournissent l’offre du privé, vous livrent une étude qui débouche sur un contrat de longue durée fort juteux. Au coût exorbitant du crédit s’ajoutent contractuellement des frais de gestion et d’exploitation absolument hors de propos. Dans ce processus les banques, les sociétés de crédit et les gros trusts se partagent le gâteau, non sans enfreindre la loi en passant des accords où la suspicion d’ententes le dispute à la corruption et au favoritisme. C’est sans doute cela que l’on appelle la performance du secteur privé… N’oublions pas la rente que se font les consultants employés par les deux parties !
A ce sombre tableau, il faut ajouter que le but d’une entreprise privée, étant de faire toujours plus de profit, entraîne que la qualité des services fournis s’en ressent et que les usagers ont la triple peine : ils paient leurs impôts qui financent le privé et assurent les actionnaires de toucher de bons dividendes, sans oublier qu’ils vont payer des prestations supplémentaires comme le parking (il faut que ça rapporte). Cerise sur le gâteau, toutes les malfaçons seront à la charge de la collectivité, alors qu’elles sont imputables aux sociétés privées en questions. Donc au final, ce sera encore les contribuables qui paieront.
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On ne peut être que scandalisé quand on sait que seulement trois trusts se répartissent 92% des grands projets (Vinci, Eiffage et Bouygues). Les PPP montrent que la finance ne se contente plus de gérer et de vendre de la dette. Grâce au PPP, elle en produit. Elle fabrique de l'endettement public de manière vingt fois plus rentable, à son initiative.

Les PPP sont de plus en plus une pratique courante. Nous avons tous l’exemple catastrophique du centre hospitalier sud francilien qui a eu 8 mois de retard, 8000 erreurs de construction, une réévaluation à la hausse des loyers et un surcoût de 100 millions d’euros pour des travaux non prévus dans le contrat initial ! Dans un autre genre, récemment Ecomouv’ s’est illustré dans l’affaire de l’écotaxe et cette fois, il y eut une grande première, l’impôt devait être collecté par une société privée…
La liste est longue, d’autant plus longue que l’Europe, dans sa course à l’austérité, par la voix de monsieur Barroso (2009), ne ménage pas ses efforts : « Les partenariats public-privé peuvent aider les autorités publiques à créer de l’emploi en continuant à investir dans le futur, tandis que nous mettons en œuvre des stratégies publiques à l’équilibre. (…) Nous souhaitons que les autorités publiques utilisent davantage et plus efficacement les PPP. » Il s’agit bien là de l’intérêt des grands groupes privés !
A Cognac, nous avons réussi à convaincre la municipalité et la CDC de ne pas avoir recourt aux PPP pour financer une nouvelle piscine. Les deux ans à venir vont être difficiles, vu que 3 milliards d’euros vont être retirés aux collectivités locales, au titre des économies. Plus grande sera la tentation…

Si le particulier peut paraître crédule devant les crédits revolving, les instances publiques ne peuvent être que complices des multinationales avec l’usage des PPP.

Nous ne le ferons pas ! Nous développerons les services publics !

mercredi 8 janvier 2014

Assemblée Citoyenne, lundi 13 janvier

Venez nous rencontrer et échanger aux Assemblées Citoyennes
tout les 2ème lundi de chaque mois à 19h
au bar le Cosy : 13, avenue Victor Hugo, Cognac


lundi 13 janvier, 19h : politique sociale



vendredi 3 janvier 2014

2014: gardons espoir, battons nous...résistons


En cette nouvelle année qui, malheureusement, risque d'être un « copié-collé » des années précédentes avec son cortège d’injustice pour les peuples,

                             Je tiens à adresser mes vœux aux Cognaçais (ses) 

Ces vœux  s'adressent prioritairement à celles et ceux qui souffrent
  •  les malades
  •  les sans ressources
  •  les sans travail et les travailleurs précaires
  •  les sans abris, les déplacés, les exilés
  •  les personnes seules,
  • ... la liste est longue.
Plus généralement : à tous  ceux qui sont exclus par cette société où les indicateurs premiers de la réussite et du bonheur sont : le CAC 40, la course aux profits et à l’accumulation des richesses par quelques uns.

Mais gardons espoir, un autre modèle sociétal est possible, il passe par le partage des richesses, et son indice de référence sera le bien vivre.

Pour cela il  faut s'affranchir des idées dominantes gangrenées par la pensée unique et largement répandues par la presse inféodée, les partis politiques d’extrême droite, de droite et socio libéraux dont les élus n’ont qu’une obsession se faire réélire et cumuler les mandats, car ils s’inscrivent dans un système de reproduction sociale qui prétend savoir ce qui est bon pour les laborieux, alors qu’ils appartiennent pour une bonne partie à la classe des dominants. "... Les cadres supérieurs sont 117 fois plus représentés que les ouvriers parmi les maires urbains" (Le Monde Diplomatique janvier 2014)

Comptez sur cette masse d’indignés, de sacrifiés, de travailleurs pauvres, de rejetés qui prendra conscience de sa capacité à construire un modèle sociétale égalitairegrâce à la connaissance aiguë de la situation que vivent leurs semblables.

En effet l'austérité, la précarité, la pauvretéimposées font le lit de l’intolérance et conduisent indubitablement et inexorablement à détruire la cohésion sociale. Cette situation ne peut générer qu'une violence sourde et aveugle.

Citoyens, citoyennes mobilisez vous, pour participer avec nous à construire à tous les niveaux un monde meilleur, assez du fatalisme, assez de la résignation

RESISTONS PAR LES ACTES