jeudi 27 février 2020

Premières réflexions, après l'impossibilité de présenter une liste complète


Les principales raisons notre "absence" du scrutin des 15 et 22 mars :
  1. Nous sommes une vraie liste citoyenne* qui n'a pas sollicité l'avis du Comité électoral de LFI, justement pour garantir le caractère citoyen de la liste. Bien souvent la presse nous reconnaît souvent sous la dénomination : 'gauche de la gauche' ou 'LFI-PG', au prétexte que le noyau qui a lancé la liste était effectivement des militants LFI-PG assumés.
  2. Nous avons tout fait pour accueillir des citoyens, en accord avec nos options, non encartés ou encartés dans différents partis politiques (à l'exception du RN). Un formulaire été mis en ligne, à cet effet. Nous avons eu des candidats, citoyens lambda qui nous ont rejoints, suite à un contact ou par l'intermédiaire du formulaire, mais en nombre insuffisant.
  3. Nous n'avons pas voulu nous prêter à nouveau au jeu des négociations de partis, comme le PC le souhaitait, que nous avons définitivement abandonné au lendemain des élections de 2014 où nous avions animé la liste 'Résistons par les Actes', menée par Brigitte Bonneau. Par contre nous avons clairement indiqué que chacun des membres de cette liste citoyenne se déterminait pour déclarer ou non son appartenance politique ou/et son étiquette syndicale ou/et son étiquette citoyenne.
  4. Nous avons, comme par le passé, pensé un programme très politique qui ne donne pas la primauté aux crottes de chiens ou à la un dispositif big brother et nous avons marqué notre différence avec les listes concurrentes. Ce qui a pu être ressenti par certains citoyens comme étant agressif, notamment lorsque nous avons insisté sur 'les emprunts' non assumés à notre programme.
  5. Nous avons, en permanence rappelé que l'on votait également pour l'Agglo et ça "ne parle pas" aux électeurs. Nombre de nos militants sont de l'agglo, sans habiter ou payer des impôts à la ville.
  6. Nous avons refusé de présenter une liste avec une moyenne d'âge élevée,  par égard aux citoyens.
  7. Nous avons accordé la primauté au programme plutôt qu'à la désignation d'une tête de liste.
  8. Enfin, non seulement nous avons sollicité les citoyens en permanence pour co-construire le programme, mais aussi pour le faire vivre sur le terrain, en cas d'élection de la liste. Sur ce dernier aspect, manifestement, ils n'y sont pas prêts...
Intentionnellement, je passe sur les péripéties Facebookiennes qui nous ont privés de page FB pendant 1 mois, puisque raisonnablement ça n'a pas été un élément décisif dans notre échec à constituer une liste complète.

* Le vocable 'liste citoyenne' adopté par tout le monde est impropre, nous en sommes bien conscients. En réalité, il recouvre un sens très précis, à savoir que les gens repoussent les partis et les pouvoirs intermédiaires. Les Gilets Jaunes ont révélé ce phénomène. Il est donc difficile de faire le tri, puisque tout le monde ou presque se cache derrière cette expression. Nous sommes tous des citoyens, par définition. Sommes-nous tous d'accord pour restituer au peuple le pouvoir de décision ? Chacun répondra à cette question en se référant aux faits...

Le responsable de la communication

mercredi 26 février 2020

Communiqué de la liste "Notre Territoire en Commun" (25/02/2020)


À ce stade de la campagne pour les élections municipales, nous sommes désolés, au regard de notre projet ambitieux et novateur, de ne pas être parvenus à constituer une liste de 33 noms.
Nous sommes donc contraints à renoncer de participer à ce scrutin. 

Le choix, qui nous a guidés dès l'origine, c’est de faire vivre un collectif et non de déterminer quelle sera la tête de liste devant être tirée au sort, parmi les volontaires. C'est aussi et surtout la volonté de remettre de l’idéologie dans la construction du projet du territoire et de décliner nos propositions par des décisions politiques.

Dans ce cadre, nous avons donné la priorité à cette réflexion au détriment de la constitution d'une liste citoyenne : liste ouverte où chacun pouvait préciser son engagement politique eu égard aux valeurs communes qui nous habitent. Cette réflexion était guidée par des impératifs forts : 
  • une urgence climatique
  • une urgence sociale,
  •  une urgence démocratique.
Quand bien même l'actualité illustre la pertinence de ces préoccupations, tandis que les sujets qui semblent s'exprimer dans ce type de campagne sont bien en-deçà de ces enjeux.

À cela s'ajoute un contexte politique ou sociétal défavorable :
  • le rejet des politiques et plus largement des corps intermédiaires,
  • le rejet des institutions et de la représentation démocratique traditionnelle.
  • une situation sociale anxiogène, un calcul stratégique qui ne mentionne plus l’affichage politique des listes,
  • des luttes sociales légitimes qui ne sont pas entendues et violemment réprimées,
  • des problèmes environnementaux qui suscitent des inquiétudes,
Dès lors, une question demeure : peut-être les citoyens considèrent-ils que la politique n'est pas pertinente à ce niveau élémentaire de la démocratie ?

Notre conviction est, au contraire, que cette dimension politique est essentielle pour répondre aux enjeux. Elle a toute sa place à ce niveau pour favoriser un mieux vivre ensemble et favoriser l'implication des citoyens.

Mais il y a comme une mascarade dans ce rendez-vous qui fantasme un pouvoir municipal réel, alors que ce dernier est en en réalité largement assumé par l'agglomération, surtout depuis la loi NOTRe de 2015 qui éloigne les citoyens des lieux de pouvoir.

Cette supercherie, entretenue à dessein, est pourtant bien réelle. Notre réflexion s'est principalement articulée au niveau du territoire, puisque c'est à ce niveau que seront prises les décisions essentielles.
 
Cette lucidité peut ne pas être partagée, mais c'est celle qui nous anime.
 
Quant à l'avenir, cette absence n'est en rien un renoncement.
 
Nous sommes persuadés que l'échelon de la proximité, au plus près du citoyen, est le lieu le plus pertinent pour répondre aux enjeux auxquels nous sommes confrontés et nous finirons par convaincre car cela va dans le sens de l’histoire.
 
Mais être efficace en la matière supposera de s'y prendre différemment et de pouvoir compter sur des forces rajeunies et plus nombreuses qui nous ont fait défaut.
 
Tâche ambitieuse parce qu'il s'agira de poursuivre cette démarche de co-construction d'un projet où toutes les idées innovantes et respectueuses de l’humain et de son environnement seront les bienvenues.
 
Nous sommes convaincus de l’irréversibilité de la prégnance d’une gouvernance de proximité, clef de voûte d’une transition démocratique et climatique incontournables.
 
Le courage c’est de résister à tout ce qui va trahir nos idées (Michel Serres)
 
Cognac, le 25/02/2020
Pour le Comité de Pilotage
Serge Lebreton

samedi 22 février 2020

Quand la presse se fait aveugle

 Quand la presse se fait aveugle

En guise de chapô

SO 25/01/2020 (cliquer sur l'image pour lire)
« À part attribuer des brevets de Gauche ou de journalisme sur son blog, Notre Territoire en Commun est très préoccupé ».

Oui, nous sommes préoccupés, mais aussi inquiets de voir que votre lecture de notre blog est des plus restrictive et se limite à la surface des choses. Comme vous êtes joueur, nous vous proposons de laisser de côté La Marre aux Canards la propreté, l'animation du centre ville, les halles, sans oublier l'inévitable tête de liste pour revenir à l'essentiel est ce que nous exposons ci-après.

Voilà ce que nous ferons

Nous pensons que de veiller à une bonne gouvernance d’un territoire, relève de choix et d’actes politiques forts, devant résoudre les maux et les difficultés que rencontre notre bassin de vie. Pour nous, il est essentiel au travers des choix, de répondre prioritairement à l’urgence climatique, à la nécessité de créer les conditions d’un vivre mieux et ensemble...


Nous pouvons constater que, malheureusement, les programmes communiqués par deux des 7 listes en présence participent d’une gestion sans ambition politique. Cette gestion toute pépère va du nettoyage des panneaux de signalisation, l'entretien des écoles, de la voirie, en passant par la maîtrise des dépenses... ce qui, soit dit en passant, n'est que l'ordinaire du fonctionnement communal. Nous posons la question : est-ce par manque d’idées, de clairvoyance ou par frilosité, à moins que ce soit par abandon des enjeux politiques principaux ?

RCF Radio - émission débat avec les 7 candidats de Cognac - 21/02/2020 (11:00 à 12:30)

https://onlineradiobox.com/fr/rcfcharente/?cs=fr.rcfcharente&played=1
Dans les locaux de RCF Radio à Angoulême vendredi 21/02/2020

Photo RCF Radio
Vidéo du débat © RCF Radio

Les 7 intervenants autour de la table, 4 par 4 ont débattu dans un bon esprit, pendant près d'une heure trente. Notre Coordinateur, Serge Lebreton, n'a pas tardé à mettre la question politique sur la table en énumérant les 3 urgences : climatique, sociale et démocratique. Il a marqué nettement notre différence en développant, dans un temps trop court pour tout le monde, nos projets structurants et en renvoyant au blog pour explorer plus de 160 propositions, dans les 5 domaines :
Un regret : il n'a pas pu intervenir sur la sécurité (il était dans le paquet attendant le prochain tour de parole) et c'est dommage, si l'on veut bien voir un certain unanimisme autour des caméras. Plus de 300 000 € bien plus utiles ailleurs ! Il aurait volontiers sur approfondi la gratuité d'usage, d'autant que nous portons ce sujet depuis 2014 et que nous avons encore mis au centre de notre réflexion à propos de ces élections. Il aurait aimé préciser les questions d'urbanisme, mais le temps a manqué et le hasard du passage des groupes de 4 intervenants n'ont pas favorisé la chose. Enfin, il aurait très volontiers apporter notre accord sur la maison de santé qui est pour nous aussi une question très importante.

Merci à RCF Radio de cette invitation et de la bonne tenue de cette émission ! Nous avons non seulement apprécié l'invitation, alors que notre tête de liste n'est pas enorre connue (tirage au sort le 24/02), mais aussi le professionnalisme de la journaliste qui possède très bien le dossier Cognac et qui a su faire respecter la règle admise par tout le monde, avant l'émission que personne ne pourrait revenir sur un thème déjà abordé.

Bonne écoute...

mercredi 19 février 2020

Nous avons répondu à Vélo d'vie...

Rendez vous est donné ce vendredi 21/02 à 18.30 salle Élisa (1 rue du Temple) pour échanger sur les propositions vélo de l'association Vélo d'Vie pour la Ville De Cognac.

Les candidats sont attendus pour débattre et se positionner sur les propositions de l'association.

Notre Territoire en Commun ne fera pas comme bon nombre de listes concurrentes qui s'affichent systématiquement à tous les rendez-vous quel que soit le motif. Nous ne pratiquons pas cet exercice électoraliste et nous préférons les vraies rencontres avec les citoyens.

Cela étant, nous tenons à participer à la réflexion et nous profitons du formulaire mis en ligne pour préciser nos engagements pris depuis 2014. Nous publions donc, ci-dessous, nos réponses au questionnaire de Vélo d'Vie.

Bonne piste cyclable à tous !

Nos réponses au questionnaire

vendredi 14 février 2020

Notre liste citoyenne s'exprime sur France Bleu La Rochelle

La préparation des élections municipales des 15 et 22 mars... À Cognac, le maire actuel, Michel Gourinchas, ne se représente pas aux suffrages, après deux mandats depuis 2008. Trente-trois sièges sont à pourvoir. Pas moins de sept listes sont dans les starting-blocks.




Le maire sortant, Michel Gourinchas, ne se représente pas après deux mandats
Le maire sortant, Michel Gourinchas, ne se représente pas après deux mandats © Radio France - Pierre MARSAT
Cognac
En 2014, Michel Gourinchas l'avait emporté au second tour, au terme d'une triangulaire, avec près de 50% des voix. Celui qui était, à l'époque son directeur de cabinet, Jonathan Munoz, se présente comme son dauphin. Â droite, c'est la division : Jean-Hubert Lelièvre, conseiller départemental en Charente et directeur de Charentes-Tourisme, et Morgan Berger, agent immobilier après avoir été manutentionnaire dans l'industrie viticole, s'affronteront au premier tour. Une liste centriste sera aussi présente aux municipales du mois de Mars : elle est conduite par Pascaline Brisset, qui met l'accent sur la transparence de la vie politique.


Bande son

jeudi 13 février 2020

Dernière ligne droite...


Nous vous convions tous, les 57 participants aux commissions (que vous soyez sur la liste ou pas et quelle que soit votre participation) à :


la réunion du 25/02
19 h
Cognac

Ordre du jour :
  1. Validation de la liste
  2. Tirage au sort de la tête de liste
  3. Validation du tract-programme qui sera distribué dans toutes les boîtes aux lettres
  4. Date pour la photo de groupe
  5. Apéro débat

Bien Fratenellement

lundi 10 février 2020

« Comparaison n'est pas raison... »




Nous avons créé une page, intitulée « Comparaison n'est pas raison... » qui se propose de faire une étude comparée des différents programmes avec celui de  « Notre Territoire en Commun ».

Les différentes études seront faites dans l'optique d'y voir plus clair entre les propositions des uns et des autres.

Pour aujourd’hui, c'est la comparaison 'Cognac en Commun / Notre Territoire en Commun' qui ouvre cette session d'analyse.

Vous êtes invités à réagir par l'intermédiaire des commentaires. Merci !

dimanche 9 février 2020

Second volet du décryptage du programme de « Cognac en Commun »

 

Deuxième volet du décryptage du programme de « Cognac en Commun » (Suite et fin)

Sommaire

  1. La cohésion sociale
  2. La participation citoyenne
  3. L'organisation de la collectivité
  4. La stratégie financière

Analyse succincte des 21 propositions contenues dans les quatre derniers volets


samedi 8 février 2020

Premier volet du décryptage du programme de « Cognac en Commun »



Commençons par la forme: un document bien fait, clair et très lisible. Mais, ça ne suffit pas à en faire un bon programme !

Voyons cela au fil des 24 pages qui rendent compte des 6 thèmes qui structurent le programme de Jonathan Muñoz et de sa liste.

Nous nous attarderons  ci-après sur ce qui nous semble être de l'ordre de la déclaration et sur ce qui peut être partagé, nuancé et complété.