vendredi 10 mai 2019

Les forces politiques : où en est-on en Charente ?

Édition du 09/05/2019


https://www.sudouest.fr/2019/05/09/charente-des-partis-politiques-toujours-a-la-recherche-de-sang-neuf-6054100-813.phpL’élection présidentielle de 2017 a chamboulé un jeu poltique que l’on croyait, à tort, complètement figé. Les cartes du militantisme ont été rebat-tues.
Qu’en est-il vraiment en Charente ? Le point dans quelques chapelles.

jeudi 9 mai 2019

Notre Territoire en Commun...

Une liste citoyenne verte et démocratique
pour défendre un territoire et une ville



Nous avons recueilli des réactions, suite à l'article de CL du 29/04/2019. Elles ont été riches et cela nous amène à préciser 4 points que nous considérons comme importants.

  • « Notre territoire en commun », plus qu'un slogan est le nom que nous avons choisi pour notre liste. Nous voulons qu'il y ait une continuité avec « L'Avenir en Commun », programme de la présidentielle et des législatives dernières et « L’Avenir en commun, en Europe aussi ! », programme de La France Insoumise pour les Européennes du 26 mai 2019. Ce « En Commun » est désormais une marque de fabrique à laquelle nous tenons, Il était donc tout naturel que d'emblée nous ayons choisi pour intitulé de liste : « Notre territoire en commun ».
Au niveau du libellé « Territoire », nous avons voulu qu'il soit très clair que depuis 2014, les élections municipales concernaient tout autant la ville de Cognac que la Communauté de Communes et à présent l'Agglomération :

« Notre commune à perdu bon nombre de ses compétences qui ont été transférées à l’agglo : c’est un vrai questionnement. Par notre écoute et notre proximité, nous pèserons de toutes nos forces pour mettre en place une unité territoriale mais aussi pour que notre commune puisse exister et se développer avec son particularisme sans être appauvrie par les choix de l’agglo.

Notre volonté, au travers d’un travail et d’une réflexion que nous voulons résolument partagés, sera le résultat d’une implication pleine et entière des habitants de notre territoire de vie (commune et agglo).
Pour se faire nous voulons mettre en œuvre, pour l’ensemble de notre bassin de vie, un développement économique, social et environne-mental, où les citoyens et la qualité de notre quotidien, seront au centre de notre projet politique pour un bien vivre. »
C'est sur ces raisons profondes que repose notre choix. Bien entendu, cela n'a rien à voir avec d'autres appellations qui ont le droit d'utiliser le même vocable.
  • Notre projet politique s'articulera autour de plusieurs priorités clairement identifiées. Pour n'en citer que deux :
La démocratie communale
Il ne suffit pas de mettre une somme à disposition des Conseils de Quartier et qu'elle soit dépensée pour mettre en œuvre une démarche participative des citoyens ! C'est de la démagogie et ça n'amène les citoyens à réfléchir sur l'orientation budgétaires. C'est tous ensemble que nous réfléchirons et opérerons les choix. Il s'agit pour nous de les responsabiliser vraiment et de participer aux choix politiques en matière de budget :


« Mettre en œuvre une véritable transpa-rence de nos actions et une participation des citoyens effective à la co-construction et à l’évaluation des décisions que nous prendrons pour notre territoire.

✓ RIC : nous mettrons en place le RIC révo-catoire avec une consultation de la population avant la mi mandat.
Les conseils de quartier qui sont l’antithèse d’un lieu de débat et de propositions politiques seront transformés en un conseil citoyen qui aura un vrai rôle politique et des moyens.
Consultation et débat avec les citoyens sur les orientations budgétaires que nous prendrons seront la règle.
Nous créerons un forum numérique commune et agglo.
Nous mettrons en place des panneaux d’expression libre.
Nous ouvrirons des ateliers pour combattre la fracture numérique. 
Nous favoriserons l’Accueil du public au Conseil Municipal et à l’agglo. 
Un conseil de développement de l’agglo sur le modèle communal sera mis en place avec des moyens humains et un budget... »
La règle verte
Nous avons affirmé que « Pour nous, il ne doit plus y avoir un seul cep de vigne qui se plante »
En effet, cette assertion se justifie par le fait que Cognac et sa région est pour l'essentiel dans une mono économie autour d'un seul produit : le cognac. D'autres régions mesurent encore les conséquences de ce type de développement économique (char-bon, textile, acier, etc.). Comme d'autre part, nous nous situons dans une perspective du développement des cultures maraîchères indispensables à une nourriture saine et respectueuse pour les habitants, nous rattachons cela à la règle verte.
Au niveau environnemental, le fleuve Charente est le plus pollué de France et l'eau est au dessus des normes sanitaires. Pour l'essentiel, c'est le résultat des traitements de la vigne à coup de phytosanitaires toujours plus importants et plus dangereux. C'est la raison pour laquelle nous préconisons que tous les acteurs concernés mettent en œuvre très rapidement les solutions – et elles existent bien – pour rompre définitivement avec les pesticides et tous les dérivés. 
Dans un premier temps, nous décréterons l'interdiction d'épandre tous les phytosanitaires à proximité des écoles et des habitations (règle verte). À ce jour, il n'existe aucune réglementation nationale pour l'épandage des phyto-sanitaires à proximité des lieux de vie ! Vous avez dit lobbies ? *

Nous organiserons une rencontre avec le BNIC et le Négoce, dans un premier temps, pour envisager les dédommagements financiers conséquents au regard des dégâts sanitaires et de l'atteinte à l'environnement, Si un tel accord n'est pas possible, nous poursuivrons les entre-prises et les institutions qui refuseront tout accord. C'est l'application du principe « pollueur-payeur ».
Pour conclure sur cette question, nous ne pouvons pas ne pas réagir par rapport aux dernières décisions des deux plus grosses maisons de cognac : Hennessy et Martell.
Enfin !!!... Mais elles donnent 10 ans à leurs viticulteurs pour qu'ils éliminent totalement les produits phytosanitaires (ce qui est inacceptable au vu des enjeux).
Dans le même temps, elles incitent très fortement à acheter de nouveaux droits de plantation. Cela veut dire qu'il faudra compenser par plus de surface pour augmenter toujours plus la production. La charge revient totalement aux exploitants qui risquent de s'endetter encore plus, alors même que le problème écologique ne sera toujours pas réglé ! De plus, cette démarche est à contre sens de la règle verte et donc à l'opposé de ce que nous voulons faire.
Enfin, s'il est encore besoin de justifier la démarche de la règle verte, il faut se rappeler en permanence qu'aujourd'hui, nous en sommes à 1 million d'espèces naturelles menacé et diminution de 75% des insectes volants ! D'où la nécessité de combattre la pollution lumineuse aussi.
  • Nos choix budgétaires et leurs financements. Par exemple :
« Nous nous battrons pour obtenir de l’État une augmentation de la dotation globale, et une compensation à 100% de la taxe d’habitation (désobéissance civique).
Programmation d’un plan d’investissement à portée écologique (règle verte) sur l’ensemble de notre territoire.
U
tiliser les banques coopératives. »
Nous n'investirons pas dans la vidéo surveillance (quel gâchis que ces 50 000 €, mis par le Maire de Cognac, dans une caméra fixe et une autre nomade, dans le cadre de la vidéo protection que nous combattons).
N
ous utiliserons  les serres municipales pour développer une culture bio et de proximité, afin d'alimenter les écoles, les maisons de retraite et participer ainsi au développement des cultures maraîchères !
Serres Municipales fermées, une approche budgétaire purement contestable.
Acheter des plans générerait des économies (aux alentours de 30  000 € annuels ?) nous dit-on. Certes, mais à quel prix écologique (distance et provenance) ?
Enfin, il est clair que l'on ne peut pas prendre de telles décisions sans mettre sur le plateau de la balance les graves problèmes que rencontre la planète et les coûts sociaux qui en découlent.
Au contraire de l'actuelle Municipalité, nous nous interdirons d'une approche comptable qui nuit à la transition climatique (règle verte) indispensable à la survie de l'espèce humaine et donc de notre territoire.

mercredi 8 mai 2019

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