samedi 30 novembre 2013

Épiphénomène

Photo Geoportail ©
La décision de Monsieur Coates, annoncée par la presse, ne change rien à la question fondamentale posée aujourd'hui par Michel Gourinchas et ses amis tout autant que par Noël Belliot et les siens et que l'on peut résumer ainsi :
  1. il n'y a pas d'autre alternative pour gérer une ville comme Cognac que de se couler dans le moule du consensus mou en passant sous silence qu'il est aujourd'hui le meilleur moyen qu'ont trouvé les libéraux (qu'il soient ultra ou sociaux) pour imposer leurs choix économiques, financiers, a-sociaux, ces choix qui ont amplifié la crise s'ils n'en n'ont pas été souvent à l'origine
  2. il n'y a pas d'autre alliance politique possible que celle qui se fait dans le cadre d'un ralliement inconditionnel aux analyses du chef et de sa garde rapprochée,
  3. il n'y a pas d'autre problématique posée que celle qui est de savoir si les uns vont faire un deuxième mandat et les autres prendre leur revanche ?
Nous proposons aux Cognaçais un autre débat, une autre perspective, un projet de résistance, de refus de la précarité notamment par la gratuité d'usage et par la gouvernance citoyenne des services publics et des biens communs .
Nous leur proposons de participer au quotidien à la gestion de leur environnement urbain, naturel, social, culturel, éducatif, économique, sportif...
Nous leur proposons de travailler avec une équipe qui n'a pas de revanche à prendre ni de mandat à préserver

Epiphénomène : « Désigne ce qui se rajoute à un phénomène sans exercer sur lui aucune influence » Encyclopédie Larousse citée par Wikipédia



Inscrivez-vous sur les listes électorales, avant le 31/12/2013 !


lundi 18 novembre 2013

Acte d'engagement

Photo licence libre cc-by-nc : Pierre-Alain Dorange
Notre action municipale s’inscrira dans le cadre d’une analyse critique en rupture avec ce qui définit aujourd'hui les politiques nationale et européenne, totalement inféodées aux théories ultralibérales capitalistiques.

Nous ne voulons pas réformer, accompagner le système, nous voulons le changer radicalement.

Cette approche est nécessaire et indispensable pour répondre aux enjeux auxquels notre société est confrontée afin de décliner et définir localement les solutions possibles -mais radicalement différentes- soumises aux citoyens dans le contexte cognaçais.

En effet, la sauvegarde de l’écosystème, indispensable à la vie, la place centrale de l’humain dans notre projet de société sont incompatibles avec la logique du système financier et productiviste qui régit notre quotidien.

A l'occasion des municipales et ensuite des européennes, nous entendons nous opposer au capitalisme qui, au travers des politiques qu'il inspire tant à l’UE qu'au gouvernement socialiste, n'a d'autre objectif que l’accaparement des richesses au profit d'un système déshumanisé, notre ambition est de mettre en débat citoyen un projet de société basé  plus particulièrement sur:
  • la mise en place d’une véritable implication citoyenne en s’opposant à la loi de décentralisation
  • la répartition des richesses
  • la refondation de notre pacte républicain autour de la laïcité
  • la réorganisation de nos modes de production, d’échanges et de consommation
  • le service aux citoyens et le bien vivre
C’est pourquoi nous proposons de faire des élections municipales et intercommunales de 2014 une étape dans la mobilisation sur ces objectifs.

Seuls des citoyens qui ne se résignent pas, qui replacent la notion de bien commun à partager au premier plan de leur action, au travers d’un nouveau modèle de démocratie citoyenne et d’émancipation peuvent changer enfin les choses...

Sur ces bases politiques nous sommes en mesure - et capables - de rassembler sur un projet municipal, de société radicalement différent dans ses finalités et sa mise en œuvre et en combattant l’austérité.

Nous le ferons en impliquant les habitants de notre bassin de vie pour développer des actions alternatives débouchant sur une commune se développant dans un cadre respectueux de son environnement et de ses habitants pour favoriser un vivre ensemble apaisée et fraternel
«  C’est l’engagement que nous prenons et nous le tiendrons »


BRIGITTE BONNEAU

vendredi 15 novembre 2013

Brigitte Bonneau

Bonjour

J'ai ouvert ce blog pour pouvoir communiquer en temps réel avec tous les citoyens de Cognac, mais aussi de Grand Cognac, qui vont avoir à choisir une nouvelle équipe municipale - et  intercommunale - en charge de nous faire tous mieux vivre en ville pendant six ans.

La liste "RÉSISTONS PAR LES ACTES" veut vous faire entendre un autre discours que ceux de la résignation ou de l'exclusion et dire clairement que ce "mieux vivre" n'est possible que par une remise en cause radicale des politiques anciennes et surtout par une implication citoyenne sur tous les sujets et à tous les instants. 

D'abord quelques mots de présentation:

beaucoup me connaissent déjà: je suis née en Charente et j'habite Cognac, dans le quartier de Crouin, depuis plus de 30 ans.
  • ouvrière, je suis militante syndicaliste parce que je pense, surtout dans cette période qu'il ne faut rien lâcher pour faire respecter nos droits et reconnaître la primauté de l'humain dans le monde du travail comme dans l'ensemble de la société,
  • engagée politiquement à gauche, je suis membre du PG et je termine mon troisième mandat de conseillère municipale car il a été pour moi toujours évident que c'est un moyen de faire changer les choses comme j'ai envie qu'elles changent dans l'intérêt de tous,
Une vidéo de la Charente Libre ©  
    Avec tous les candidats de la liste "Résistons pas les Actes" nous voulons, dans cette campagne donner du sens à la politique, être porteurs d'espoir et de valeurs.

    Car il ne s'agit pas de se tromper de combat, les objectifs fixés se situent bien dans la cadre d'une opposition radicale à la pensée unique ultra libérale et capitaliste qui, non contente d'investir le champ de l'économie en imposant sa financiarisation sauvage,s'empare de tous les autres aspects de notre activité d'humains pour les assujettir aux règles du marché.

    Il en va ainsi de l'école, de la culture, du travail, des rapports sociaux, de la santé, des protections sociales et juridiques, de la consommation des biens essentiels à la vie, des libertés de déplacement, du droit à l'information et, bien sûr, du débat publique.

    Et c'est bien au sein de la cellule démocratique de base qu'est la commune que l'humain/citoyen peut disposer pleinement de ces droits d'accès à l'éducation, à la santé, à la culture, au travail, à l'échange citoyen, à l'information, à l'environnement, au débat... ou en être privé !