dimanche 20 décembre 2015

Cognac : Le trompe-l'œil sécuritaire ou les reniements du PS

photo : Jean-Louis Zimmerman
licence : cc-by
Il n'aura pas fallu longtemps, après les attentats du 13 novembre et le matraquage politico-médiatique autour de « la prise de pouvoir possible du FN dans 3 régions » pour que le Maire de Cognac, accompagné par celui de Châteaubernard annoncent l'armement des policiers municipaux d'ici 6 mois.

Après la vigilance citoyenne, le projet de caméras de surveillance, à quand le couvre-feu ? A quand la déchéance de l'appartenance à la Commune des mauvais citoyens ?

Cette escalade sans fin s'inscrit très clairement dans la démarche présidentielle qui mène le pays à la catastrophe financière et à l'établissement d'un climat qui remet gravement en cause les libertés et la Paix dans le monde.

Une telle proposition est irresponsable.
  • Parce qu'il existe une police nationale qui a la formation et les prérogatives de disposer d'armes et qui a pour mission régalienne d'assurer le service public de sécurité,
  • Parce que c'est sans rapport avec les évènements auxquels c'est censé réagir,
  • Parce que c'est un reniement de plus de la majorité municipale, qui ne sait plus que faire pour réagir aux évènements avec une surenchère de mesures coûteuses, inefficaces et disproportionnées (comme par exemple fouiller nos jeunes ados à l’entrée de la patinoire)

Lors de la campagne des élections municipales de 2014, la liste « Résistons par les Actes » s'exprimait ainsi :
« Quand le pacte social est rompu comme il l’est aujourd’hui, quand son socle n’est plus l’intérêt général mais celui d’une classe dominante « gavée », quand pauvreté et précarité sont le quotidien et/ou le futur de beaucoup de nos concitoyens, nous affirmons que la conséquence la plus visible en est l’installation de l’insécurité.

En opposition au discours lénifiant, caustique et démagogique, ce qui guide notre engagement politique c’est l’affirmation de la centralité de l’humain dans notre projet, seule manière de pacifier l’environnement social et de lutter efficacement contre l’insécurité.

Nous mettrons en place un îlotage effectif, dans chaque quartier.
Nous mettrons la Police dans de nouveaux locaux adaptés.
Leurs missions, complémentaires de celles la Police Nationale, seront axées sur la prévention, la médiation, l’écoute et la proximité »
Nous n'en changeons pas un seul mot !

La dernière période a prouvé combien il est dangereux de manipuler l'opinion avec la peur. L'état d'urgence, aujourd'hui, c'est d'améliorer le fonctionnement démocratique, de donner au Peuple le pouvoir qui lui revient et de régler les problèmes sociaux ! C’est de faire plus de culture, de partager pour permettre le « être ensemble » et pas seulement le « être soi »

Nous pensons que ce type de décision et de dépenses inutiles auraient du faire, comme d'autres, l’objet d’une consultation des citoyens.

jeudi 22 janvier 2015

Gestion des déchets : du travail d'amateur ?


On se rappelle l'an passé, quand il a été question de la fin du contrat de délégation à Véolia pour le ramassage des déchets, que le Maire avait choisi de repousser d'un an pour officiellement "se laisser le temps d'étudier toutes les possibilités" (nous dénoncions déjà le simple fait de pas vouloir que ce sujet soit au centre des élections). Et voilà qu'au lendemain de l'élection, le contrat est simplement renouvelé au même délégataire avec même une diminution du service rendu... 
Avec en bonus un vague projet de comptabilisation de ramassage par foyer afin de faire jouer à plein l'individualisme...

Le service public de ramassage des déchets devrait pourtant faire jouer à plein la péréquation et la solidarité de tout les usagers. C'est pourquoi nous nous opposons à l'individualisation de la facturation et renouvelons notre souhait d'un rapprochement avec le syndicat départemental Calitom, qui gère à ce jour tout les déchets de Charente... sauf les 2 plus grosses agglomérations : Cognac et Angoulême... Là où c'est le moins cher à ramasser, c'est un délit de solidarité.

mardi 13 janvier 2015

Fiasco au Mas de la Cour ?

Les zones artisanales et économiques du Mas de la Cour et de Bellevue ne décollent pas, les projets d'installations sont peu nombreux et sont surtout des déménagements (qui vident d'autres zones) et font craindre le pire pour les commerces de centre-ville...

Même le Maire a semblé baisser les bras sur le dossier, en disant en Conseil Municipal qu'il était dommage que ce projet ait mis tant de temps à sortir de terre et que, si c'était à refaire aujourd'hui il ne faudrait pas le faire (au vu de la situation économique).

Cognac est déjà très largement pourvu en zones commerciales, en ajouter une autre géante n'est probablement pas la meilleure idée...

vendredi 2 janvier 2015

Déficit de Blues passion : Collectivités locales au secours


Nous dénonçons les subventions exceptionnelles destinées à combler le déficit de ce festival qui se déclare fièrement "privé" tout en bénéficiant gracieusement du Jardin Public.

Après des annonces tonitruantes, nous ne pouvons que constater que les collectivités locales volent au secours de l'association, sans même attendre la clôture des comptes pour évaluer le réel déficit.

La moindre des choses serait de réclamer en échange un retour auprès de la population, mais non juste de maigres critiques sur une programmation élitiste et dont les tarifs sont toujours prohibitifs. 
Il vaudrait peut être mieux un festival plus réduit, à échelle humaine et accessible aux Cognaçais. 

La région alloue 20 000 €, le département 20 000 €, la Communauté de Communes 40 000 € et la Ville de Cognac 12 000 €.

En ces temps de crise, c'est le social et l'aide aux personnes en difficultés qu'il faut subventionner.

Nous réitérons notre soutien à la culture, mais à une culture accessible pour tous, comme les festivals de Coup de Chauffe, le Polar ou la Fête du Cognac par exemple qui ce sont des évènements populaires et accessibles.