Le TAP est le Temps d’activités Périscolaires. Il organisé et pris en charge par la commune. Ces activités visent à favoriser l’accès de tous les enfants aux pratiques culturelles, artistiques, sportives...
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Succinctement, qu'en est-il ? La demi-journée récupérée (le mercredi matin) est répartie sur les cinq jours restants et n'est plus un temps de classe avec les enseignants, mais un temps d'animations, d'activités, avec des personnels venant de l'extérieur de l'école. Les enfants iront donc à l'école quatre jours et demis au lieu de quatre.
- L'organisation revient aux communes en concertation avec les professeurs des écoles.
- Le financement est assuré par les communes qui se voient attribuées une aide durant les deux premières années seulement.
- Public concerné : écoles maternelles et élémentaires, à la rentrée 2014, sur tout le territoire de la Communauté De Communes (CDC).
Photo J.M. Pascal |
A la mi-janvier, les enseignants ont exprimé leur avis. Les professeurs des écoles de maternelle tenaient pour acquis, avant les vacances de Noël, que les T.A.P. seraient placés à 15 h 45, à partir de la prochaine rentrée scolaires. En fait, contre leur avis, une concertation au sommet, les excluant, a décidé que la pause méridienne (juste après le déjeuner) serait bien plus judicieuse, au prétexte qu'ainsi les personnels concernés seraient libérés pour les animations des écoles élémentaires qui elles, restent après la journée de classe, à 15 h 45. Ah ! l'intérêt des enfants ! Justement, la colère des "maîtresses de maternelle" tient au fait qu'elles avaient prévenu, en tant que professionnelles des petits enfants, que cette option était totalement contraire aux jeunes enfants.
Certains droits réservés Gilles Couteau |
Madame Lacroix n'a sans doute pas passé beaucoup de temps dans une maternelle. Sinon elle n'affirmerait pas qu'il s'agit d'un "malentendu" et encore moins que les enseignants confondent temps de classe et temps de TAP.
Certains droits réservés Fred Dhennin |
Si les éducateurs recrutés sont là pour surveiller des enfants en récréation, après le déjeuner, alors effectivement rien de changé par rapport à la situation actuelle. Mais il avait semblé que ça n'était pas leur mission.
Si on se place sur du temps non scolaire, mais d'animation, alors oui il y a demande de concentration, de discipline, etc. et à ce moment là de la journée, c'est aberrant, car les petits (et pas que) n'en sont pas capables. D'autant que de suite, après ces ateliers, ils retrouveront la classe, avec ses contraintes (aux dernières nouvelles, il paraît que les petits feront la sieste et seront dispensés de T.A.P.).
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Quant à la réflexion entre "l'Inspection académique (c'est à dire, en réalité, avec l'IEN de Cognac) et l'adjointe au Maire aux affaires scolaires", nous savons ce que c'est : on parle d'institution à institution, avec leurs intérêts seulement !
Par contre, c'est un bel aveu d'ignorer les enseignants... Bravo !
Certains droits réservés Gilles François |
Nous le disons très clairement, il n'est pas question pour nous de faire un trait sur une réforme des rythmes scolaires qui doivent s'envisager dans leur globalité : journée, année scolaires et vacances scolaires. Le travail de concertation doit se faire en priorité avec les parents, les enseignants et les spécialistes de la petite enfance. La semaine de quatre jours et demis est possible, à condition de bien déterminer ces journées, de définir correctement les horaires, de former les personnels d'animation en nombre suffisant et de dégager les moyens permettant aux municipalités de financer les T.A.P.
Autrement dit : on ne "sen TAP(e)" pas !
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