mercredi 9 septembre 2020

Départementales, régionales : La France insoumise appelle à des fédérations populaires

 Avertissement


Les raisons de cette modification du texte national :
  1. le refus de laisser le moindre espoir à des castings, des collections de logos, des marchandages, des tambouilles qui, je le rappelle, sont désormais pour nous Insoumis, des conditions non négociables,

  2. le rappel permanent de la primauté du peuple et donc la priorité à sa parole,

  3. l'attachement à des démarches plausibles, crédibles et donc saines,

  4. la volonté de démarginaliser notre mouvement et de promouvoir l'AEC.

Pour être complet et transparent, j'ai fait ce travail, faute d'avoir pu exposer ces propositions en amont. Encore une fois, comme le relève un copain dans son intervention, le National agit à sa guise, formule, rend public et enfin soumet aux militants de base un texte qui est à prendre ou à laisser ! Je suis en colère, une fois de plus, mais je reste constructif ! Cette démocratie au sein de LFI, il va falloir mordre dedans...


Départementales, régionales : La France insoumise appelle à des fédérations populaires

Le changement climatique est engagé. Les catastrophes naturelles, des maladies jusqu'ici inconnues se développent. Des centaines de milliers d’emplois sont déjà en cours de destruction. À chaque nouveau rendez-vous électoral, la progression de l’abstention, particulièrement dans la jeunesse et les milieux populaires, prouve la désaffection du grand nombre pour les organes de la démocratie tels qu’ils sont devenus dans notre pays, le désaveu des hommes et femmes politiques. Sur tous les terrains, des défis inédits se présentent au pays. Le temps presse pour engager le changement de cap salvateur.

La France insoumise est le mouvement voué à la révolution citoyenne. Elle œuvre à fédérer le peuple à partir d’un programme : l'Avenir en Commun. En 2017, elle a ainsi rassemblé 7 millions d’électrices et d’électeurs autour du programme de gouvernement « l’Avenir en commun ». Il sera enrichi avec les livrets thématiques, les associations, les intellectuels et les citoyens dans les mois à venir. 

Les insoumis·es sont loin de faire cavalier seul et ne revendiquent aucune hégémonie dans la représentation politique. Ils souhaitent vivement et légitimement que l'AEC qui a réuni 7 millions d'électeurs pour la présidentielle, enrichi des apports qu'impose l'actualité, soit le premier critère pris en compte pour l'union des forces vives de la nation. Ces forces vives se définissent comme étant la résultante du monde associatif, politique et syndical, C'est ainsi que nous avons réfléchi pour les élections européennes et les élections municipales. La France Insoumise propose de poursuivre cette démarche et de la renforcer.

Nous proposons que ce soit cette approche claire et offensive qui donne tout son poids au peuple français, soit celle de toutes les forces progressistes de notre pays qui rejettent très clairement le néo-libéralisme.

Parce que les territoires l'exigent, nous avons tous ensemble à avancer sur :

  • le projet de 6e République, au niveau de la démocratie et sur la Constituante et ses modalités,

  • l’Union européenne, concernant de l'application des directives européennes,

  • le nucléaire, au niveau des choix faits ou à faire en matière énergétique,

  • l'urgence écologique, comme transversale à toutes les décisions à prendre,

  • l'urgence sociale, notamment par rapport au plan grand âge qui ne cesse d'être promis, aux EHPAD et audes aides sociales,

  • Et la liste n'est pas close..

En avançant concrètement, à partir des besoins de la population, on peut faire avancer idées et programmes partagés. Cela nous permettrait de faire progresser les causes communes qui peuvent régler les problèmes réels de notre peuple.


Pour La France insoumise, le rendez vous électoral de mars 2021 est l’occasion de proposer :

  • La mise en place d’un bouclier social et sanitaire par les régions et les départements : en commençant par l’exigence du remboursement des sommes dues par l’état aux départements (RSA, routes), développement de la gratuité (transports, masques, cantines et fournitures scolaires…), conditionnalité sociale et écologique des aides aux entreprises ; développement des services publics de proximité ; arrêt du travail détaché ; plan d’action sociale départemental au service de la dignité des personnes à commencer par nos aîné.e .s dans les Ehpad, l’aide aux personnes en difficulté plutôt que la chasse aux pauvres ; un plan de formation et d’emploi pour les jeunes en difficulté […] l’égalité d’accès à internet avec accès à la 4G mais refus du déploiement de la 5G.

  • D’engager la bifurcation écologique en refusant l’ouverture à la concurrence des TER et en développant les lignes d’intérêt local ; en développant un plan de réduction de la consommation d’énergie, de passage aux énergies renouvelables et d’aide aux relocalisations ; en s’appuyant sur le levier des cantines scolaires : création d’emplois par le développement de l’agriculture biologique et paysanne, formation professionnelle pour permettre la reconversion dans les métiers de l’environnement, arrêt de l’artificialisation des terres agricoles et des GPII pour permettre la relocalisation des productions agricoles et le développement des circuits courts.

  • De démocratiser les collectivités territoriales : engagement des futurs élu·es insoumis·es à faire vivre le principe de révocation ; démocratisation de la gestion de l’eau en mettant un terme aux délégations de service public et en passant à une gestion publique, citoyenne et écologique de l’eau ; démocratisation de la vie associative en stoppant la logique de soumission des associations aux critères du marché ; faire respecter sur tout le territoire l’égalité des droits sociaux et environnementaux.

Dès lors il est possible selon nous d’agir avec toutes celles et ceux qui inscrivent leur action dans le progrès social, la bifurcation écologique et la démocratisation des institutions départementales et régionales. C'est en opposition très nette au gouvernement néo-libéral et un rejet des politiques anti-sociale et anti écologique du néo-libéralisme. Nous devons être utiles en apportant des réponses immédiates aux problèmes des gens. Avec les citoyen·nes engagé·es dans les combats écologiques, sociaux et démocratiques, peuvent surgir, partout dans le pays, des fédérations citoyennes victorieuses. Elles doivent d’après nous être identifiées sous leur propre label faisant références aux fédérations populaires et non par la liste des organisations qui les soutiennent. Pour ce faire, La France Insoumise propose que dans tous les départements et toutes les régions, un comité électoral des fédérations populaires soit mis en place, sur la base de ce cadre national, puis définisse prioritairement le programme et traite, entre autres, des candidatures.

Au printemps dernier, La France insoumise a pris l’initiative de rencontrer les forces se revendiquant de l’alternative au libéralisme : la GRS, le PCF, Génération.s, le NPA et EELV. À l’ensemble de nos interlocuteurs, nous avons dit notre volonté d’ouvrir des discussions couvrant la période jusqu’aux prochaines élections législatives, en commençant par la recherche d’une cohérence nationale pour les élections départementales et régionales.

Six mois nous séparent des prochaines élections départementales et régionales. La France insoumise propose d’élargir et d'accélérer les discussions, à tous les niveaux et de s’accorder sur un cadre national commun.

Nous pourrions alors vérifier notre capacité à garantir :

  • la cohérence et la clarté du programme autour duquel nous pourrions nous retrouver, la large ouverture de nos listes aux citoyen·nes non encarté·es,

  • l’attention portée à l'équilibre parmi les têtes de listes,

    Qualités indispensables à la réussite d’une possible union.

Les prochains rendez-vous électoraux ne peuvent être rabougris à une lutte des places entre organisations. Encore moins à une opération d’hégémonie d’une force sur les autres. Ils doivent tendre vers une fédération populaire en portant les candidatures de syndicalistes, de féministes, de gilets jaunes, de lanceurs d’alerte, militant·es associatif·ves, antiracistes, de citoyens et citoyennes mobilsé·es. Ils doivent permettre de convaincre les jeunes et les classes populaires de se saisir du bulletin de vote pour exprimer lors de ces échéances leur refus des politiques de Macron. Pour nous l’objectif n’est pas de chercher à imposer des têtes de listes insoumises dans l’ensemble des régions et départements du pays. Évidemment nous pensons que, comme d'autres de nos partenaires, il est légitime que nous en menions d'une façon équilibrée. Mais nous voulons essentiellement que nul ne décourage la mobilisation en se l’appropriant dans le registre politicien qui a si trop souvent prévalu.

Au service exclusif du peuple et non des partis, nous proposons donc de mettre en place, dans un cadre national, des fédérations citoyennes représentatives, dans la composition des listes et le choix des têtes de listes, de la diversité de celles et ceux qui les soutiennent pour mettre en œuvre des programmes de rupture sociale, écologique et démocratique dans les départements et régions du pays.

 JM Pascal

 

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les commentaires irrespectueux, insultants, racistes ou non conformes à la loi seront effacés dans leur intégralité.
Pensez que ce vous écrivez sera archivé et lisible pendant plusieurs années, donc merci de bien tourner 7 fois votre clavier avant d'écrire...
Merci d'indiquer votre nom ou un pseudonyme avec votre commentaire.