Le souffle des femmes !
« Ce film, c’est le début du combat et pas un aboutissement » assure François Ruffin. On ne peut qu’être d’accord et le suivre maintenant en serrant les pouces et en ayant en tête les chants de ces femmes debout, si belles et si courageuses.
Les scènes les plus touchantes du film sont celles où on devine l’intimité et l’abnégation de ces auxiliaires et leurs relations avec les personnes âgées ou les victimes de la vie qui ne peuvent plus s’assumer seules. Avec Bourvil en bande son qui explique qu’on ne peut pas vivre sans tendresse, Perret et Ruffin, on the road again, montrent la complexité et la nécessité de ce travail largement sous payé. Le salaire moyen d’un AVS, aux horaires élastiques, est de 867 euros par mois. Comment vivre avec si peu ? C’est une des questions principales du film. « On va tous vieillir et on aura tous besoin d’AVS. Donc, c’est bien que notre métier est important » confie l’une d’elle.
Denis Robert - Blast
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