Verallia : tous à l'offensive

Les salariés de VERALLIA et leur syndicat organisent une grande journée de mobilisation le 24 juin 20 à partir de 9H au rond-point devant le site et appellent toute la population, les salariés du Cognaçais, les viticoles, à venir les soutenir ce jour-là !!!

Verallia : tous à l'offensive !

Après le débat des 4 candidats restant en lice au second tour

Rappel des faits

Extrait SO 13/06

Verallia, dans le cadre d'une restructuration nationale, souhaite fermer l'un des trois fours et de le délocaliser en Espagne ou en Italie. Dans la foulée sur les 130 suppressions d'emplois que la direction envisage nationalement, il y en aura 80 pour le seul site de Cognac qui compte actuellement 350 salariés. Ce serait donc le nième plan de liquidation entrepris depuis de longues années. Il entraînera de facto la disparition de 240 emplois indirects !

Extrait SO 13/06

Le PG et les Insoumis de Cognac, dès la nouvelle connue, ont publié un communiqué de soutien aux travailleurs, mais appelaient aussi, le 13/06/2020, la population à soutenir TOUTES  les luttes qui s'engagent  et qui seront menées pour défendre l'emploi.sur l'ensemble de notre territoire.

Des articles de la presse locale (SO et CL) ont rendu compte de ce qui se prépare sur notre territoire et annoncent la tenue d'une AG publique des travailleurs de Verallia le 18/06, à 10 h, devant l'usine.

Comment réagissent les 4 candidats du second tour ?

Pour Jonathan Muñoz, également conseiller régional en charge de l'exportation :  « La région est leader sur ce domaine-là de l'économie [...] il y a un enjeu, je l'ai dit dans l'intervention que j'ai faite, c'est des histoires familiales [...] qui sont là depuis des années et, au-delà de ça, c'est de la casse humaine ».

Damien Bertrand signifie que l'« on est capable d'innover afin d'éviter la perte sèche des emplois, si on n'est peut-être pas capable de sauver les emplois ». Il met en avant la démarche de la députée Sandra Marsaud qui organise une concertation avec les principaux intéressés.

Jean-Hubert Lelièvre déclare qu'« il faut que tout le monde se retrouve autour d'une même table. Il faut qu'il y ait un échange le plus constructif possible [...]pour qu'on essaie d'identifier les solutions que l'État et les collectivités peuvent apporter pour favoriser le maintien de cette activité ».

Morgan Berger, déclare qu'il faudra alors envisager et organiser des formations afin de proposer des reconversions. Il salue l'initiative de la députée. Il déplore les dégâts collatéraux qui vont frapper les emplois indirects.

Quels enseignements en tirer ?

Débat finalement nullissime : ils se situent tous d'emblée sur la sauvegarde des emplois restant après les licenciements opérés ! Alors qu'il n'est pas question que l'usine de Châteaubernard ferme, même si à court ou moyen terme le risque est grand... Mais les emplois, alors ? Et bien, tous ces candidats contribueront à aménager le plan social ! La messe est dite ! Ils acceptent le diktat du capital, du profit et toujours plus de profits au détriment des salariés.

Jonathan Muñoz s'appuie uniquement sur le fait qu'il est responsable de l'exportation au Conseil Régional. Autrement dit, ce sont ses réseaux et son "expérience" qui permettront de limiter la casse en termes de formation et de reclassement...  La question pour travailler ou avec le million d'emplois qui sont en cours de suppression : RIEN ! Ils prétendent donc mettre en place des formations, encore et toujours, qui débouchent sur... le chômage !!!

Ce dont les travailleurs ont besoin tout de suite c'est le soutien de leurs luttes pour CONSERVER les emplois. Ça n'est ni l'État, ni la Régionqui doivent régler la noteavec des fonds publicsquand une entreprise verse des dividendesà ses actionnaires !

Que la droite libérale soit sur ces positions, rien de plus logique. Mais qu'un Divers Gauche (la nouvelle étiquette de Jonathan Muñoz) abonde dans ce sens, sans restriction c'est bien que la ligne jaune est franchie ! Il est vrai que les oukases du feu PS nous ont habitués à ce type de danse digne d'un derviche tourneur. C'est bien pour cela que nous ne pouvons nous retrouver dans son programmede gestion à la rantanplan sans rupture avec le monde d'avant 

 

Finalement, pour conclure : le 28 juin nous aurons le "choix" entre 4 listes de droite. Alors que si nous avions pu aller jusqu'au bout, le nôtre s'inscrivait dans la nécessaire réponse au trois urgences (Sociale, démocratique, écologique) qui doivent orienter les choix politiques à venir C'est désespérant et ça nous condamne à 6 ans d'immobilisme !

À vous tous, chers citoyens, de prendre votre décision !